Problèmes de Taverne...(Libre!) [TERMINE]

Braise avait mit genou à terre, plutôt sonné. Bien sûr, il avait mal après tout ces coups là, mais vu sa résistance, il s'en remettrait. Il pouvait vraiment dire merci à ce type là, il était arrivé juste à temps! Encore quelques coups et il n'aurait pas été capable de ce retenir! La galère que sa aurait causé! Il s'essuya la bouche avec un pan de sa chemise et déclara d'une voix quand même ferme au dépit du mauvais quart d'heure passé:

- Ouais, ça devrait aller, je suis solide, je m'en remettrai, merci l'ami! Vous avez agi juste à temps...encore quelques minutes sous ce traitement et disons qu'on aurait eu un tout autre problème sur les bras...Je vous dois une fière chandelle!

Il se releva sans trop chanceler et observa l'endroit. Au revoir la tranquillité et bonjour le bazar! Il alla aider la tavernière à ce relever et elle le fixa avec un air indécis. Il était en partie responsable des problèmes causés dans l'établissement, mais d'un autre côté, il avait voulu corriger ces voyous par ce qu'ils l'avaient frapper. Dur de ce forger une opinion précise sur un tel individu. Avant même qu'elle n'ouvre la bouche pour le remercier ou le foutre dehors, son fils aîné déboula tout d'un coup, prêt à une bagarre! Le garçon devait être à peine un homme, il ne devait avoir que 15 ou 16 printemps, tout au plus, mais Braise ne fût pas pris hors garde et au lieu de ce prendre un fantastique coup de bâton sous le menton qui aurait pu l'envoyer rouler plus loin, il esquiva simplement pour laisser le garçon s'étaler au sol.

Il poussa un soupir et secoua la tête. Avec une telle ambiance, il ne valait mieux pas qu'il reste dans le coin! Il retourna ver son sauveur et lui dit:

- Désolé de vous avoir mêlé à ça, allons ailleurs, pour vous remercier je vous paie un verre!

Les hommes s'enfuirent à toute jambe, haletant du fait du manque d'air, laissant le cadavre d'un des leurs à terre. Je me tourna vers l'homme aux cheveux flamboyants.

Pas trop de bobo ?

Mon interlocuteur avait posé un genoux au sol, sans doute sous l'effet de la douleur, et avait la lèvre qui saignait, il ne manqua pas d'ailleurs de l'essuyer avec un pan de sa chemise.

Ouais, ça devrait aller, je suis solide, je m'en remettrai, merci l'ami! Vous avez agi juste à temps...encore quelques minutes sous ce traitement et disons qu'on aurait eu un tout autre problème sur les bras...Je vous dois une fière chandelle!

Il parlait d'une langue assez courante, pas forcément trés soutenu, mais pas vulgaire, juste un peu familière, celle pratiquée par les gens sages, mais encores enfants et qui, donc, ne gèraient pas tout à fait leur langage, et laissaient s'échapper des mots de vocabulaires parfois. Toutefois, je comprenais ce qu'il disait, et une de ses phrases m'intrigua : ...encore quelques minutes sous ce traitement et disons qu'on aurait eu un tout autre problème sur les bras. Je releva, que voulait il dire par un tout autre problème sur les bras ? Je décidais de lui demander.

C'est tout naturel d'aider son prochain, et je ne pouvais pas laisser ces bandits faire, toutefois, quelque chose m'intrigue, qu'entendez vous par un tout autre problème sur les bras ? Je vous demande de pardonner ma curiosité, et je ne vous oblige pas à répondre, j'aime juste bien savoir à qui je parle.

Il se dirigeait pour relever la tavernière, encore sous le choc, le mort atttirait son regard et elle devait se demander ce qu'elle faisait ici. En tout cas, je ne ramasserais pas le mort, et je ne payerais rien. Et là ... C'est le drame ... TAtatataaaaaaam .... *BAm*

Le fils de la tavernière, sans doute l'ainé, agé d'une quinzaine d'année débarqua avec un baton en lançant moultes insultes et en l'agitant dans tout les sens ... Mon interlocuteur esquiva et le gamin se ramassa par terre, puis il se releva ...

Je .... dois ... Résister ...

Puis il s'enfuit en pleurant a toute vitesse [ J'ai trop regardé Reborn moi ^.^" ]
C'est alors que mon interlocuteur s'avança vers moi et m'apostropha.

Désolé de vous avoir mêlé à ça, allons ailleurs, pour vous remercier je vous paie un verre!

Un verre ... cela faisait longtemps qu'on ne m'en avait pas offert un ... Que disje ! Bigre, C'était la première fois ...

Avec plaisir.

Et c'est ainsi que nous sortâmes de la taverne en direction d'une autre taverne.

[Hors jeu : Fais gaffe à ta puissance Olivier, là tu viens de nous faire du no cast (sort jeté sans durée de préparation), ce qui ne correspond pas à ton niveau. Enfin c’est pas grave, je te le dis juste pour la prochaine fois]

À peine eurent-ils le temps de sortir du bâtiment qu’Olivier et Braise se retrouvèrent face à face avec deux nouveaux individus. Se trouvant à contre jour, les deux jeunes gens eurent du mal à distinguer leurs traits. Il s’agissait à l’évidence d’un nain et d’un humain, ce dernier se tenant légèrement en retrait.

« Ce sont eux ! » déclara l’humain sur un ton accusateur. En plissant les yeux, Braise put reconnaître l’homme comme étant l’un des clients de la taverne qui s’était enfui juste après l’intervention d’Olivier. Le nain lui était inconnu. Son visage était peu ridé et pouvait appartenir à un individu d’une trentaine d’années. Comme pratiquement tous ceux de sa race, il portait une barbe bien entretenue (d’un blond très clair en l’occurrence). Ses yeux bleus scrutèrent les deux amis pendant quelques secondes, puis il prit la parole :

« Veuillez retourner à l’intérieur du bâtiment », ordonna t-il simplement.

Braise n'eût même pas le temps d'ouvrir la bouche pour expliquer sa condition à Oliver qu'ils furent appréhendés! Et quoi encore? Ne pouvait il pas avoir la paix cinq minutes? Il poussa un soupir et lorsqu'il reconnu un de ceux qui lui avaient servi une bonne leçon, il lança d'une voix ennuyée:

- Ahh, pas encore toi! Écoute l'ami, j'ai déjà donné côté correction pour ce soir et tu le sais fort bien. J'ai compris que les étrangers sont pas les bienvenue dans le coin et je m'en vais. Alors ouste, du vent et trouve toi un autre type à emmerder, moi j'ai ma claque.

Il voulu simplement passer outre ce fauteurs de troubles, réajusta sa cape de voyage rapiécée, lorsque le Nain leurs ordonna de retourner dans l'établissement. Il haussa un sourcil couleur de feu et lança d'une voix légère, polie, mais à la fois insouciante mais déterminée:

- il n'est pas encore né le type qui m'obligera à faire un truc dont je n'ai nullement envie! Écoutez messire Nain, je ne cherche pas les ennuis et j'ai payer mes consommations en argent comptant. Si vous ne me croyez pas, aller demander à la tavernière, moi, j'ai la forte envie d'être ailleurs. Sur ce, au revoir.

Il passa outre les deux nouveaux venus, puis fit signe de la tête à Oliver de le suivre. Comme si les choses pouvaient aller plus mal! D'ici le lendemain, il serait banni de tout les magasins et boutiques de la ville! Adieu nuit confortable et au chaud! Et aussi, adieu la chance de s'acheter des vivres! Avec les exploits d'aujourd'hui, on ne voudrait rien lui vendre, même pour des pièces sonnantes et trébuchantes! Il ce dit qu'il devrait tenter de trouver une école de magie pour apprendre à changer son apparence magiquement ou une sorcière vendant une potion semblable à un prix raisonnable, peut-être aurait il l'esprit en paix après!

Nous sortîmes de la taverne en discutant, a peine ûmes-nous le temps de sortir que nous fûmes interpellés par deux personnes: Un humain et un Nain. Il me sembla avoir dêja vu l'humain, quant au nain, point je ne le conaissais.


Ce sont eux !


S'exclama l'humain, nous désignant du doigt. Braise répliqua du tac au tac.

Ahh, pas encore toi! Écoute l'ami, j'ai déjà donné côté correction pour ce soir et tu le sais fort bien. J'ai compris que les étrangers sont pas les bienvenue dans le coin et je m'en vais. Alors ouste, du vent et trouve toi un autre type à emmerder, moi j'ai ma claque.

Un petit sourire amusé sur les lèvres, je regarda la scène. Braise avait, comme ses cheveux, un tempérament de feu. Je resta immobile, le reflet de la scène dans mon regard, j'observais en silence.

Veuillez retourner à l’intérieur du bâtiment

Déclara le nain, il n'avait pas l'air de plaisanter. Braise n'était pas de leur avis.

Il n'est pas encore né le type qui m'obligera à faire un truc dont je n'ai nullement envie! Écoutez messire Nain, je ne cherche pas les ennuis et j'ai payer mes consommations en argent comptant. Si vous ne me croyez pas, aller demander à la tavernière, moi, j'ai la forte envie d'être ailleurs. Sur ce, au revoir.

Je n'étais de l'avis de personne, je posa mon arrière-train sur le sol, regardant la scène.

Dites ce que vous avez à dire ici. Nous sommes deux, vous êtes deux, si vous voulez vous battre, le combat sera équitable, alors moi le lieux, j'en ai que faire. Et sachez que j'ai encore assez d'énergie magique pour vous mettre hors d'état de nuire. J'entend par le mot "nuire" le fait que vous nous importuniez.

"Fixant le nain dans le blanc de l'oeil
N'hésitant pas à provoquer le deuil
Assis j'étais sur le sol de gravier parsemé
Et leur réponse, imperturbable, j'attendais"

Citation d'un poète inconnu.

[En provenance des Plaines Dorées]


Le voyage avait été assez long, traverser les plaines dorées avait été plus difficile que prévu qu'elle ne l'imaginait... Immenses territoires, il fallait au moins quelques points de chute pour ne pas mourir en cours de route, dévorer par des prédateurs pourtant peu nombreux pendant le sommeil. Dormir... Elle ne dormait que d'un œil. Mais se tenir sur ses gardes, même pendant les phases de sommeil était très épuisant à la longue, et finalement, c'est l'hospitalité étrange des fermiers alentours qui lui avait permis de profiter d'une grange miteuse, avec un peu de paille et même chez certain un peu de soupe. Personne ne s'était posé de questions sur elle, sans doute probablement parce qu'elle ressemblait à une humaine... Elle n'avait pas grand chose d'une elfe.. On ne voyait pas ses oreilles, ni ses tatouages.. Et elle n'inspirait pas vraiment à la peur. Thrydia se posait la question: tous les humains étaient aussi agréables et accueillants? Il était vrai que la contrée semblait vraiment très paisible... Plus encore que la forêt d'Alsèm qui, en comparaison, restait relativement hostile de par sa faune et sa flore... Particuliers, et agressifs.

Est-ce qu'une elfe aurait été aussi bien accueillie? Ou même... une... hybride? Ou "bâtarde", ou encore "sang-mêlé", selon les appellations possibles et inimaginables données par les pures races. Elle ne savait pas.

Quoi qu'il en était, elle avait traversé cette contrée en quelques longs jours, pour finalement arriver aux portes d'une grande ville: Lyziar, dans la contrée féérique de Vallonia. Lorsqu'elle vit cette imposante concentration d'habitations, elle se sentit tout de suite mal. Et encore plus lorsqu'elle vit non loin d'imposants bâtiments, dont une sorte de temple... Elle entra en ville sans difficulté, parcourant les rues un peu au hasard, et arrivant dans le quartier du marché sans vraiment y faire attention: il lui fallait un endroit où dormir. Une auberge/taverne, même miteuse, suffirait... Son regard se porta aux alentours: de grands arbres et fleurs sont plantées partout dans les jardins et le long des rues, donnant à la cité de multiples couleurs, une cité pleine de vie. Même trop vivante sans doute?

Au détour d'une rue, alors qu'elle regardait les écriteaux pour trouver une auberge, elle heurta doucement un nain dans son dos. Rien de méchant, un frêle coup de genou, qui l'avait à peine fait sursauté. Il était bien évident qu'elle ne l'avait absolument pas vu, et elle s'excusa de suite, d'un air plutôt froid et inexpressif, mais pas agressif:

"Désolée."

On la regardait bizarrement. Pourquoi? Elle n'avait pas fait exprès.. A moins que la situation était plus complexe que cela? Il était vrai que les quatre personnes ici semblaient... tendues?



[Absente jusqu'à mercredi. Si je bloque, écartez moi de la scène ^^]

[Hors jeu : Juste pour info, PNJ = Ventus.]


« Et sachez que j'ai encore assez d'énergie magique pour vous mettre hors d'état de nuire. J’entends par le mot "nuire" le fait que vous nous importuniez. » Cette menace surprit grandement le Nain. Il scruta les deux hommes à la recherche d’un élément qui pourrait justifier une telle assurance. Il se souvint alors qu’il s’agissait d’étrangers et qu’ils ignoraient totalement l’identité de leur interlocuteur. En effet, Endrün, car tel était son nom, était membre de la troisième légion de la Garde Blanche. Habillé en civil et sans aucun signe caractéristique de sa guilde, seuls les habitants du quartier qui le connaissait auraient su à qui ils avaient à faire.

Il s’était trouvé qu’un citoyen (celui qui se tenait derrière lui en ce moment même) était venu frapper à sa porte pendant son jour de repos pour lui demander de venir calmer une bagarre à la taverne. Et là il se trouvait devant deux personnes impliquées dans l’affaire qui refusaient d’obtempérer, et qui allaient même jusqu’à le menacer lui.

Endrün soupira. Il n’avait pas envie de causer des blessures qu’il faudrait guérir ensuite, et désirait surtout régler cette affaire au plus vite pour retourner tranquillement chez lui. Il s’apprêtait à prononcer une seconde sommation lorsqu’une semi-elfe le percuta par derrière.

« Désolée »

Il la regarda quelques secondes. Pas d’air hautin, ni de fausse sollicitude, apparemment cette fille l’avait vraiment bousculé sans faire exprès. Il la prit d’abord pour une humaine, mais ses traits fins lui firent immédiatement penser à un elfe. Un nain ne se trompait jamais sur ces choses là. Ah, ces elfes !

« Pas de quoi » répondit-il simplement. Puis il se retourna vers les deux réfractaires : « Bon, je ne vais pas le répéter dix fois, rentrez à l’intérieur pour qu’on puisse s’expliquer. Si vous créez du désordre sur la voie publique vous allez vous attirer des ennuis (et je vais encore être obligé de passer l’après midi au poste alors que c’est mon jour de congé) ».

Spoiler:

[ je m'incruste si vous ne voulez pas de moi envoyez un MP je supprimerai]

Cela faisait des jours et des jours qu' Arwen marchait. Elle revenait de Tran'Rei l'esprit embaumé de ses multiples decouvertes et rencontres qu'elle avait fait durant ce séjour.
On pouvait la qualifier d'itinérante. En effet cela faisait plusieurs mois qu'elle voyageait sans but précis. Telle était sa definition de la vie: voyager et decouvrir. Mais ce qui lui importait le plus était d'aider les gens.


Ce jour là elle s'était arretée à une taverne pour se reposer et ecrire dans un petit cahier ce qu'elle avait vu au cours de ses derniers jours.
Mais elle était completement distraite et elle jouait à faire des grimaces devant son verre.
C'est alors qu'elle remarqua qu'il se passait quelque chose d'étrange. La tavernière reçut une gifle de la part d'un type. Il semblait appartenir à une bande. Les hommes se battèrent. Deux contre La bande. Un des deux semblait être un magicien. L'autre était different mais elle ne sut pas dire pourquoi. La bande s'enfuya.

Alors que les deux hommes sortaient, un homme et un nain firent irruption. A ce moment là Arwen ne comprit pas vraiment ce qu'il se passait mais elle s'approcha trés discretement de la tavernière qui était à terre pour examiner ses blessures. Elle chuchota:

- Ne vous inquiétez pas. Je vais vous soigner.

Avec ses mains elle examina les plaies, chercha des bosses ou des contusions. La tavernière se laissait faire, un peu abasourdie.
Ce n'était pas bien grave mais Arwen sortit quand même de sa sacoche les produits necessaires au bon retablissement de la femme. Elle ne trouvait rien à rajouter et comme elle ne voulait pas se faire remarquer elle l'a soigna en silence.

Elle lui appliqua un baume d'Ybak sur la lèvre blessée et sur les paumes (elle s'était écorchée les mains en tombant). La tavernière sembait de plus en plus choquée. Elle allait préparer une infusion de Crataegus quand elle s'arreta un instant pour regarder comment allait evoluer la situation entre les hommes.

Mais… Il se fout de ma gueule là ! Endrün regarda l’homme aux cheveux rouges lui tourner le dos et s’éloigner tranquillement. L’autre avec sa tête de psychopathe se tenait tranquille, tant mieux. Il ne savait pas trop quoi faire. Devait-il se montrer violent ? Utiliser la magie ? Avant toute chose, le nain décida de lancer une dernière sommation :

« Revenez ici immédiatement ! »

Comme il s’y attendait, l’autre fit comme s’il ne l’avait pas entendu. Soudain, le nain se crispa, regardant fixement l’homme aux cheveux rouges. Pendant quelques secondes, il murmura dans sa barbe tandis qu sa main droite traçait discrètement des signes dans l’air. Une poignée de secondes plus tard, une espèce de tache sombre se répandit sur les jambes de Braise. Il poussa un grognement, mi surprise mi douleur avant de tomber en arrière et de s’effondrer sur le sol pavé de la rue. L’espèce de fluide vaporeux qui avait recouvert ses jambes avait disparu, mais ses muscles restèrent paralysés.

Eh voilà, j’ai créé une scène de rue… Endrün s’approcha de Braise sous le regard de nombreux badauds. Même si le sort avait été discret, un homme s’effondrant en pleine rue ne passait pas inaperçu. Saisissant Braise par le col, il commença à le traîner vers l’intérieur de la taverne.

Spoiler:

Braise c'était fait avoir comme un bleu! Il n'avait même pas envisagé la magie! Il avait cru que la politesse et la vérité le tirerait d'affaire, mais non! C'était encore et toujours la faute de l'étranger! Tout de même surpris que le Nain l'agrippe par le col aussi facilement et le traîne comme un poids mort, il mit un moment à réagir. Ses jambes étaient encore engourdies, mais lorsqu'il reconnu la taverne dans laquelle il avait passé un mauvais quart d'heure il y a peu de temps, il décida qu'il était temps de ce débattre! Si une scène devait être causée, autant la rendre intéressante! Il prit soudainement un air résolu, inspira un bon coup, puis libéra la force sommeillant en lui du contrôle qu'on lui avait fait entrer à coups de masse, au sens littéraire bien entendu, dans le crâne!

Ses yeux d'un rubis liquide changèrent! L'iris devînt vertical et d'un jaune vif, pendant que le reste demeurait rouge! Il étendit un bras devant lui, puis grognant un peu sous le changement, il le laissa ce recouvrir d'écailles dures comme l'acier et sa main humaine ce changer en main reptilienne ornée de griffes d'une teinte argenté. D'un mouvement vif, il planta ses griffes dans le sol, empêchant son ''ravisseur'' de le ramener vers cette fichue taverne et déclara quand même de manière polie mais ferme:

- Messire, je vous demande de me lâcher! Il suffit! Je n'ai plus rien à faire ici et j'ai des achats à faire avant qu'on me barre de tout les commerces du coin! Je ne vous dois rien, je n'ai rien contre vous, mais si vous persistez à me retenir contre mon gré, il y aura du grabuge et si je ne pars pas très vite d'ici, vous risquez d'avoir une foutue émeute sur les bras! Ni vous, ni moi ne souhaitons cela alors laissez moi en paix!

Il fronça les sourcils en sentant toujours ses jambes emplies de crampes! Comment faire pour s'en débarrasser? S'il voulait changer ses jambes, il devrait retourner son bras comme il était avant et là, le Nain l'aurait bel et bien ramené dans cette foutue taverne! Il ce moquait bien de sa réputation ou du chaos que ses capacités ne manqueraient pas de créer dans la ville, mais il avait en horreur d'être forcé à faire ou accomplir quelque chose donc il n'avait pas envie! Voyant que ses paroles n'avaient pas plus d'effets que celles du Nain avaient eu sur lui, il serra les dents, puis métamorphosa son second bras!

Cette seconde métamorphose lui fut plutôt pénible, mais il était capable de l'endurer! Il planta son autre main griffue dans le sol, bien enclin à ne pas bouger de là! Ses jambes commençaient à ne plus être prises de crampes! Bien vite, il pourrait partir d'ici à toute vitesse!

Ah, j’ai interpellé un monstre, constata simplement Endrün. Il fut tout de même un peu surpris de voir l’étranger le retenir en plantant ses griffes dans le sol. Il le regarda bien afin d’analyser ses capacités. Des yeux et des bras da reptile, ce qui signifie sans doute une plus grande résistance aux atteintes physiques directes. Les griffes sont menaçantes… Réalisant qu’il était à porté de frappe, le nain lâcha le col de Braise et recula de deux pas. De toute manière, l’autre ne pouvait s’enfuir sans ses jambes (quoiqu’en rampant …?)

La réplique du monstre plongea brièvement Endrün dans une profonde consternation. En voilà un qui n’a rien compris à la vie… Lorsqu’on est impliqué dans une bagarre, même dans le cas où l’on a rien fait et qu’on est simple témoin on reste pour le rapport de police ! Une tentative de fuite assortie d’une opposition aux forces de l’ordre était la meilleure manière de signifier que l’on a quelque chose à se reprocher. Ce qui devait être un simple constat et une distribution de sermons avait pris le chemin du Bordel. Par expérience, Endrün savait repérer le Bordel au moment même où il survenait, et savait aussi comment le tuer dans l’œuf.

Les passants étaient de plus en plus nombreux à s’arrêter pour observer la scène. Pratiquement tous connaissaient Endrün, et ils attendaient tous de voir ce que l’espèce de mi humain mi viashino pourrait faire contre un membre de la Garde Blanche. Mais pour avoir participé à de nombreux affrontements au cours de ses missions, le ghildmage connaissait parfaitement cette équation simple : Combat + Passants = Victimes. Il aurait voulu crier aux badauds de se disperser, et même d’aller chercher du renfort (même s’il était convaincu de pouvoir maîtriser la bête tout seul), mais il devait concentrer toute son attention sur son adversaire.

Endrün vit les jambes de Braise remuer légèrement. Etonnant, puisque l’effet du sort était sensé durer une bonne demi-heure. Il en déduit que le monstre se régénérait plus vite et qu’il avait vraiment très envie de s’enfuir. Mais même s’il parvenait à se relever en dépit des crampes, il n’y parviendrait qu’au prix d’atroces douleurs. Avant de se battre pour de bon, le nain tenta de négocier une dernière fois avec son adversaire :

« Je fais partie des forces de l’ordre qui protègent cette ville. Vous êtes impliqué dans une bagarre qui a eu lieu dans cette taverne, et je vous demande de me suivre à l’intérieur pour que nous puissions en discuter, qu’en dites vous ? »

Braise soupira de lassitude. Soupir qui laissa échapper quelques flammèches! Personne ne comprenait! S'il restait trop longtemps, un espion du duc de Sithranis risquait de le reconnaître et de vouloir le ramener à la famille Laflamme d'une manière ou d'une autre! Un métamorphe dragon valait son pesant d'or, surtout lorsqu'il aurait maîtrisé entièrement ses capacités! Il fût sorti de ses pensées sombres lorsque le nain relâcha son col. Pour prouver qu'au départ il n'avait pas d'intentions belliqueuses, il reprit sous contrôle son pouvoir, renversant la métamorphose. Petit à petit les écailles rouges disparurent, laissant place à la peau pâle, les griffes argentées redevenant des ongles humain à la toute fin de la métamorphose. Ses yeux demeurèrent de forme reptilienne encore un petit moment, puis lorsque tout fût redevenu normal, il déclara d'une voix lasse et irritée:

-Écoutez moi bien car je ne le dirai pas deux fois. Au vu de ce que je suis, je me dois d'éviter tout rapport avec l'autorité, du moins le plus possible. Au vu d'où je viens, je ne souhaite absolument pas devoir y retourner! Pour ce qui est de la bagarre, c'est moi qui a servi de ''punching-bag''! J'ai suffisamment causé de désagréments à cette pauvre femme et je ne souhaite pas lui en causer davantage! C'est pour ça que je veux partir d'ici au plus vite!

Il ferma les yeux, voulant envoyer de la force dans ses jambes pour les métamorphoser partiellement, mais il échoua lamentablement! Transformer ses deux bras avaient pris beaucoup de forces et de plus, son estomac gargouillait férocement! Il était affamé! Voyant bien qu'il n'irait pas loin dans cet état et malgré le fait que ses jambes ne lui faisaient presque plus mal, il capitula.

:- Oh et puis merde! Mettez moi donc en tôle tant que nous y sommes! Au moins en tôle j'aurai deux repas par jour!

Termina t-il d'un ton ronchon. Braise détestait perdre.

Te mettre en taule ? Je savais bien qu’on pouvait s’entendre ! Endrün était soulagé. Finalement, il n’aurait peut être pas à se battre. Détachant son attention de l’homme encore au sol, il s’adressa aux personnes qui s’étaient arrêtées pour observer la scène :

- Reprenez tous vos occupations ! Allez, le spectacle est fini ! Il se tourna ensuite vers Braise et lui dit : Allez venez, on va pouvoir s’expliquer. Si vous n’avez rien fait comme vous le dites, ça ne devrait pas prendre longtemps et vous n’irez peut être pas en taule si vous êtes sage. De plus, j’aimerais bien savoir pourquoi vous devez éviter les contacts avec l’autorité.

Par prudence, il ne libéra pas Braise tout de suite. Grâce à la robustesse commune à ceux de son espèce, Endrün souleva sans difficulté le corps du jeune homme et le porta à l’intérieur du bâtiment. Sur le chemin, il fit signe à Olivier et à Thrydia de venir avec lui. Dans un premier temps, le mage ne bougea pas. Puis, après quelques secondes, il se leva et entra à la suite du nain. L’elfe ne savait pas bien pourquoi on lui avait demandé de venir, mais elle suivit tout de même le mouvement. Une fois dans la taverne, Endrün s’adressa aux clients encore présents :

- Mesdames et messieurs, désolés de troubler ainsi votre après midi, mais nous allons traiter ici d’une affaire en rapport avec l’ordre public. Je prierai donc toutes les personnes non impliquées de sortir. Arwen le regarda, mais voyant très bien qu’elle s’occupait des blessures de la tavernière, il lui indiqua qu’elle pouvait rester.

Les quelques clients encore présents sortirent en bon ordre. Une fois qu’ils furent tous dehors, Endrün referma la porte. Il ne restait plus dans le bâtiment que lui-même, Braise, Olivier, Thrydia, Arwen et la tavernière. Avant de commencer, il aida Braise à s’asseoir sur un banc. Remontant son pantalon, il se baissa et appliqua sur ses muscles endoloris une espèce de baume blanc (Arwen reconnut l’arôme des noix de Kasas et en déduit que ce végétal entrait dans la composition du médicament). Une fois qu’il eut terminé, il prononça quelques incantations avant de rabattre le pantalon dans sa position initiale et de se relever.

- D’ici trois minutes vous pourrez à nouveau gambader, mais j’espère que vous attendrez qu’on en ait fini ici avant de partir. Puis, s’adressant à tous : Je voudrais d’abord écouter la version de Mme Oden. La tavernière (car c’était elle) commença à raconter les évènements. Elle dédouana donc Braise et Olivier des accusations que l’on aurait pu leur porter (mis à part concernant les dégâts) et cita même le nom de certains des voyous du quartier qui avaient provoqué la rixe. Endrün croyait parfaitement les dires de la tavernière, mais par principe, il demanda à un autre témoin neutre (Arwen) si elle avait quelque chose à ajouter.

Spoiler:

[Hors jeu : Olivier, ce serait sympa si tu pouvais faire une fiche pour le ou les sort(s) que tu as lancé(s) dans ton premier post, comme moi même je l'ai fait avec le "Nevrus Zincar" dans mon dernier post].

Endün remercia Arwen, puis s’adressa à Olivier et à Braise, assis non loin de lui :

- Voilà, deux témoins dont la principale victime vous ont mis hors de cause. Vos pouvez partir. C’est quand même beaucoup plus simple d’être innocenté par voie légale que de se faire poursuivre par les forces de l’ordre. (S’il avait été en service, Endrün aurait quand même été obligé d’amener les deux suspects et la tavernière au poste de la Garde Blanche pour un rapport dans les règles).

Je vous conseille quand même de faire profil bas dans la rue par ce que pas mal de gens vous on vus faire les guignols, dit il en appuyant son regard sur Braise. D’ailleurs, j’aimerais bien savoir ce que vous cherchez à fuir, demanda t-il spécifiquement à ce dernier. Evidemment je ne peut pas vous forcer à répondre, et peut être cela vous dérange t-il d’en parler en public. Vous êtes libres de partir si vous voulez, mais je pourrais peut être vous aider, qui sait ?

En réalité, Endrün aurait bien aimé avoir une explication à propos de la métamorphse de Braise. Néanmoins, il ne pouvait en aucun cas l'interroger comme un suspect, puisqu'à partir du moment où il avait été innocenté par la tavernière il était redevenu un citoyen normal. Il était prêt à le laisser partir, même s'il aurait pu l'interpeller pour avoir opposé une résistance à un représentant de l'ordre. D'ailleurs, il était persuadé que les témoins de la scène ébruiteraient l'histoire jusqu' ce qu'elle parvienne aux oreilles d'autres membres de la Garde Blanche. Mais même dans ce cas, personne ne lui ferait de reproche. D'une part par ce qu'en dehors du service il n'avait pas à appliquer la procédure officielle, et d'autre part par ce que la politique de la Garde Blanche était de laisser une certaine autonomie de jugement à ses membres.

[Hors jeu : Arwen, je ne suis pas sur que l'utilisation du terme "badaud" soit correcte dans ta phrase. Un badaud c'est juste un passant qui s'arrête pour regarder une scène ou un spectateur non-impliqué.]

Braise poussa un soupir las. La transformation avait pris plus de forces qu'il ne l'aurait cru! Mais bon, c'était à prévoir, changer ses deux bras l'un après l'autre, puis les retourner à l'état normal plus rapidement qu'à l'habitude! Mais quand est-ce que ce processus s'améliorerait? Cela faisait plusieurs années déjà qu'il y travaillait! Depuis qu'il c'était enfui de Sithranis à vrai dire! À croire qu'il pourrait déjà effectuer une métamorphose complète s'il était resté...Mais il n'avait absolument pas envie d'y retourner, oh ça non! Être une arme de guerre au service de la famille et du duc, non merci! Il valait mieux que ça! Mais devait il garder son secret? Il y avait longtemps qu'il était parti et Lyziar était loin de Sithranis! En parler lui ferait du bien et puis bon, tant pis pour l'audience, il avait déjà fait dans le sensationnel, au diable la discrétion!

Il s'éclaircit la voix et déclara:

-Je m'appelle Braise Laflamme. Je suis originaire d'un village près du manoir du Duc de Sithranis. Ma famille sers le duc depuis des générations, publiquement ou secrètement. Nous sommes des métamorphes. On voulait faire de moi une arme de guerre par ce que lorsque j'aurai maîtrisé mes capacités, je serai capable de me transformer en dragon rouge. Je me suis enfui avant que mon ''entraînement'' soit complet il y a maintenant 6 ans, voila pourquoi je ne suis encore capable que de transformation partielle. Et encore, je ne suis pas si doué que ça, une fois que j'ai user de ma capacité à transformer mes membres et rendu leurs aspect initial, je suis affaibli.

Vous souhaitiez savoir pourquoi je fuis l'autorité? Par ce que à de trop nombreuses reprises j'ai échappé de justesse à des pièges ou des tentatives d'arrestations pour des crimes que je n'ai pas commis, visant à me capturer et à me ramener au duché de Sithranis pour servir de nouveau mon Seigneur et ma Famille!

Braise avait cracher avec dégoût la fin de sa dernière phrase. On pouvait voir qu'il n'avait aucunes fibres patriotiques pour son duché d'origine ni aucunes envies de répondre à des supposés devoirs filiaux!

Malgré ses nombreuses années de service, Endrün n’avait jamais rencontré de cas semblable. Mais un de ses amis à lui, membre de la première légion, lui avait jadis parlé de ces irréguliers, ces « spéciaux » comme on les appelait parfois. Il disait alors en avoir affronté un au cours d’une de ses missions :

« Il pliait le métal à sa volonté ! Sans rune, sans aucun temps de préparation il m’avait fait prisonnier de ma propre armure. Heureusement, Akis est parvenu à le toucher avec un sort de feu. Le pauvre gars a brûlé sur place. N’empêche, je serait mort si le vieil Akis n’était pas intervenu, je lui en dois une ! Et la preuve que l’autre était pas normal : impossible qu’il soit assez fort en magie pour faire ce qu’il a fait et être en même temps incapable de se défendre contre un petit sort de feu de rien du tout. Ma foi ! Y’a encore des mystères dans ce monde auxquels on n’est pas prêts d’avoir la réponse ». Ce témoignage se terminait par une bonne gorgée de bière, après laquelle les deux amis avaient changé de sujet.

Endrün se remémorait aujourd’hui de ces paroles et conclut que Braise devait être un de ces irréguliers. Mais même différent, il n’en restait pas moins un être humain que personne n’avait le droit de réduire en esclavage. Seulement, il ne savait pas vraiment comment l’aider. Tout juste pouvait-il le faire sortir discrètement de la ville.

- Visiblement, vous avez de bonnes raisons. Je crois en votre histoire. D’ailleurs j’aimerais même vous aider. Donc, si je peux faire quelque chose pour vous, n’hésitez pas à me le dire. Je m’en voudrais d’avoir causé votre capture par un Sithranien en vous retenant ici. Des gens dangereux ça les Sithraniens ! Si encore il n’y avait que le Duc à être belliqueux. Mais pratiquement toute la population est à moitié fanatisée ! Endrün se souvenait très bien du jour où en voyageant discrètement dans les Grands Duchés avec un autre ghildmage, ils s’étaient retrouvés tout près d’un village à la frontière entre le Duché de Sithranis et Noll. Les chevaliers de Noll avaient mené un raid sur le village en riposte à une opération du même acabit, déclanchée par les troupes de Sithranis la semaine passée. Les victimes de l’attaque avaient refusé leur aide et les avaient carrément chassés, sous prétexte que leur Seigneur leur avait recommandé de se défier du secours des étrangers. Tous des tarés, en avaient conclu Endrün et son compagnon.

Braise n'en revenait simplement pas! Un représentant de l'ordre qui souhaitait l'aider! Celle là on ne lui avait encore jamais faite! Se sachant innocenté pour la bagarre et ses jambes enfin redevenues utilisables, il ce leva et replaça ses vêtements. Il passa une main dans sa tignasse de feu, grattant quelques coins de son cuir chevelu et après quelques minutes de réflexion, il déclara:

- Je suis navré messire, mais je doute que vous puissiez faire quoi que ce soit pour m'aider, si ce n'est que de retirer des avis de recherche me concernant en provenance de Sithranis ou un des grands duchés environnant, sa m'enlèverait une sacrée épine du pied! Je suis peut-être un monstre, mais je ne suis pas un criminel! Je ne dois rien ni au Duc, ni à ma famille! Sinon, faire en sorte qu'on ne me bannisse pas des commerces environnants, je dois absolument m'acheter des vivres, je n'ai plus assez de réserves pour rejoindre le prochain village. Je comptais tout d'abord rester ici pour quelques jours, mais je crois que c'est une mauvaise idée au vu des évènements qui ce sont produit.

Il poussa un soupir las. Il était fatigué certes, mais c'était désormais inconcevable qu'il passe la nuit ici! Le seul endroit où il serait en sureté ce serais en prison et encore, lorsque le nain sera relevé, qui dit qu'il serait libéré? Il pourrait sûrement s'évader, aucunes tôles ne pouvaient le retenir bien longtemps, mais ce serait s'attirer des ennuis supplémentaires. Il avait eu son lot pour un moment!

C’était bien ce à quoi Endrün s’attendait. Il n’aurait pas pu l’aider de toute façon. Il s’apprêta donc à clore la conversation avec les deux ex-suspects pour s’occuper de l’elfe. La jeune guerrière devait probablement se demander ce qu’elle faisait là, et pourquoi le nain lui avait demandé de venir. En réalité, lorsqu’ils se trouvaient dans la rue, elle affichait un air à tel point paumé qu’Endrün en avait déduit que la ville lui était complètement étrangère, et qu’elle ne savait ni où acheter des vivres, ni comment se loger. Il avait voulu l’aider, mais devait d’abord régler l’affaire en cours.

Il s’apprêtait donc à s’occuper d’elle, lorsque la porte de la Taverne s’ouvrit à la volée, révélant la silhouette d’un homme de haute stature portant l’armure complète de la Garde Blanche.

- Endrün ! Cria-il.

- Ogald ? Qu’est-ce qu’il y a ?

- Il y a eu un désastre sur Yalvin. Je ne sais pas exactement quoi. Beaucoup de gens sont morts. Ancross a fait appeler tous les ghildmages de la ville pour monter une sorte d’expédition de secours. On a également besoin du maximum de volontaires civils possibles, en particulier des guérisseurs.

- D’accord, j’arrive tout de suite. Il se tourna vers Thrydia : Désolé, je vous avais appelée pour une raison précise, mais nous n’aurons pas le temps d’en discuter. Puis, s’adressant à Olivier et à Braise : Vous pouvez partir. Faites juste attention à ne pas vous trouver de nouveau en plein milieu d’une rixe ! Il descendit de la table sur laquelle il était assis et se dirigea en hâte vers la porte.

[Hors jeu : Je fais ici le lien entre la Quête « Mission Humanitaire » à laquelle participent Thrydia et Arwen. Ceci se passe donc juste avant la quête. Sachant qu’on ne peut pas continuer ce RP en deux groupes séparés, soit Olivier et Braise poursuivent tout seuls, soit ils quittent le RP et je continue avec Thrydia et Arwen.]

Bon, puisque personne ne répond, considérons ce RP terminé. Arwen est parite à Yalvin, Braise et Olivier restent à Lyziar, et Thrydia... On ne sait pas ^^