Le trésor d'un vieux loup de mer [Quête]

Bellir avait voyagé longtemps, à travers plaines et montagnes, à travers pluie et chaleur torride. Il ne s’était que très peu arrêté, aussi fallait-il dire que cette activité lui était si banale que cela lui avait bien forgé les mollets. Il portait sur lui son épaisse tunique avec sa cape et sa capuche, afin de se protéger des intempéries. On pouvait ainsi distinguer un grand léonin caché dans sa cape, marchant sans cesse, sans se retourner…

Dans son périple, il rencontra quelques gobelins. Il avait eu la chance de n’en rencontré que 8 de manière espacé. Il en avait d’abord rencontré deux qu’il avait tué aisément, cinq qu’il évita par les bois, et deux autres qui perdirent la vie eux aussi. Bellir n’était pas le plus puissant des guerriers, mais il savait se débrouiller face à ces vermines.

Mais pourquoi se lançait-il dans un tel voyage ? Et bien parce qu’il avait rencontré un magicien, un homme qui lui déclara une chose forte intéressante, la cachette d’un trésor ! Quel aventurier n’a jamais répondu à l’appel de la fortune ? Aucun… Bellir avait accepté d’accompagner le mage jusqu’au lieu de la cachette, ce dernier lui avait donc envoyé une lettre, lui donnant rendez-vous à l’auberge de Korolis, dans la ville de Dal-Duris. C’était loin, mais Bellir s’y rendrait, car il avait bien besoin d’or, il avait l’intention de renouveler son armement.

Une fois arrivé dans la ville, Bellir ôta sa tunique qu’il rangea dans son sac de voyage, à l’intérieur duquel se trouvai plusieurs fioles. Ces fioles étaient remplies de suc d’Ybar et d’Alcanet que Bellir avait trouvé en chemin, et qu’il avait ensuite macéré pour en prendre justement le suc. Il avait aussi avec lui de la viande séchée, des fruits, une gourde d’eau, enfin de quoi tenir plusieurs jours. Seule son épée n’était pas dans le sac, celle-ci était accroché au dos de Bellir, prête à être dégainer facilement en cas de problème.

Le léonin chercha un moment l’auberge de Korolis, et demanda son chemin à plusieurs personnes, avant de trouver ce qu’il cherchait. Il tenait la lettre avec lui, le rendez-vous était à midi, et Bellir arrivait pile poil à l’heure. Il entra en ouvrant délicatement la porte, et remarqua bien vite que cette auberge était très grande, avec énormément de personnes à l’intérieur. Voilà pourquoi le mage avait fixé le rendez-vous ici, pour être sûr que personne ne fasse attention à eux, que lui et le magicien puisse passer inaperçu au sein de la foule.

Le voyageur prit alors une table, sans rien acheter pour boire ni manger. Et attendit patiemment, en observant tout autour de lui…

Bellir restait assis, calme, regardant autour de lui. Les gens à l’intérieur était totalement ivres…

*Hmm, il n’y a que des imbéciles qui traînent ici. Ils ne sont même plus capables de tenir sur leurs deux jambes ! Bandes d’abrutis !*, pensa le léonin.

Il attendit un moment, et écoutait les chants cités par les hommes présents. L’un deux eu la mauvaise idée de s’approcher et de tapoter l’épaule de Bellir, qui, par réflexe, se retourna brusquement et tordit la main du pauvre homme, qui laissa échapper un grognement de douleur. Puis le léonin relâcha le vieillard en lui décochant un regard froid. Bellir resta encore assis, les autres hommes commençaient à le regarder, ce quine plu guère au léonin.

Bellir se leva soudainement, et partit alors chercher une bonne bière, de quoi se ressourcer. Il faut dire qu’il n’était pas un amateur d’alcool, contrairement aux nains, lui était plutôt du genre gourmand, avec les pâtisseries et autres gâteries culinaires.

Il observa la taverne un moment, cela lui rappelait énormément de choses, combien de fois avait-il été obligé de se rendre dans ces lieux pour trouver un toit. Il se souvint d’une journée où il faisait si froid que même ses genoux étaient cachés par la neige. Malgré sa tunique, Bellir était mort de froid, et alors qu’il désespérait, avait trouvé une auberge non loin, dont les fumées de la cheminée réchauffer le cœur de ceux qui faisait face à la grêle.

Ah, il en avait fait des voyages, et quelque fois des dangereux. Il se souvint même d’une fois où il avait eu la mauvaise idée de se réfugier dans une grotte, et qu’un petit groupe de gobelins le harcelèrent. Il n’avait du sa vie que grâce à un coup de chance. Les gobelins étaient si stupides qu’ils en vinrent à se disputer la proie, ce qui laissa à Bellir le temps de les tuer les uns après les autres.

Désormais, il avait répondu présent à une quête, et ignorait totalement ce qui l’attendait. Il savait se battre, c’était déjà une chose. Il pouvait faire preuve d’un grand sens tactique, et d’une grande ingéniosité, ce qui était un atout de taille, et surtout, il était quelqu’un de bonne compagnie, étant quelqu’un de très sociable, il n’a généralement pas de problèmes pour se faire apprécier.

Arriva alors un jeune homme, plutôt menu, presque fragile, quoique armé d’un visage charmant. Il avait l’air intelligent, une bonne chose déjà. Il s’assit devant Bellir :

Bellir Gurkran ?, dit il d'une prononciation parfaite,Je suis Oliver Losstarot. Vous êtes ici pour la quête, N'est ce pas ?

Bellir le regarda un moment, laissant un temps d’arrêt, laissant le silence prendre place doucement. Il voulait observer le mage, et le dévisagea étrangement, jusqu’à ce qu’un sourire se dessine sur ses lèvres. Alors, Bellir s’esclaffa, avec son rire bruyant et jovial, et s’écria :

- Oui mon cher, je suis bien Bellir, Bellir Gurkran ! Et non je ne suis pas là pour la quête, mais pour de l’or, alors oui gros beta, je suis là pour la quête ! Je t’assure que je vais déchiqueter ce qui nous gênera.

Bellir se leva alors, et tapota amicalement l’épaule d’Olivier, quoiqu’il le fit un peu fort car sa carrure de presque trois mètres avec ses muscles saillants lui donnaient une force considérable. Il dit alors :

- Alors, qu’attendons-nous, je ne compte pas poiroter ici moi ! Allons-y, partons pour l’aventure, je te suis !

[ Je poste depuis le Pc d'un ami, ma conenxion plante T_T]