Jeu de rôle Médiéval-Fantastique |
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| Concours n°1 | |
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+5Ryxem Amaranth Sinister Ceros Oern Rasion Traquemort Doloxel Phyrexion 9 participants | |
Auteur | Message |
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Doloxel Phyrexion Mentaliste
Nombre de messages : 905 Date d'inscription : 15/11/2008
Fiche Perso Niveau: (2/10) Expérience: (60/100) Données:
| Sujet: Concours n°1 Sam 28 Nov - 11:35 | |
| Concours d'écriture Le premier concours de Neïliona est lancé ! Voici le sujet : Vous devez écrire une histoire se déroulant dans Neïliona. Elle peut avoir une influence internationale ("Rapport sur la guerre contre les gobelins du siècle dernier") ou être tout à fait banale ("histoire de plouf le pêcheur").Il y aura une récompense pour tous les participants et un lot plus conséquents pour les meilleurs. La date limite n'est pas encore déterminée. Postez vos œuvres dans ce sujet. Mettez-les entres des balises "spoilers" : - Code:
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[spoiler][b]Histoire de Plouf le pêcheur[/b]
blablablablabla[/spoiler]
Dernière édition par Doloxel Phyrexion le Mar 19 Jan - 22:38, édité 5 fois | |
| | | Rasion Traquemort Missionaire Secret
Nombre de messages : 180 Âge : 30 Localisation : Nord-est d'Andaros Emploi/loisirs : FAIRE DU SKI FREERIDE ! Poudreuse et sapins à gogo ! Date d'inscription : 27/08/2009
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| Sujet: Re: Concours n°1 Sam 28 Nov - 11:56 | |
| J'a envoyé mon histoire à Ventus, par MP, que je vais étoffer. J'attends son feu vert et son avis. | |
| | | Ceros Oern Guerrier
Nombre de messages : 141 Âge : 37 Localisation : Clermont Ferrand Emploi/loisirs : Designer Graphique Date d'inscription : 02/12/2009
Fiche Perso Niveau: (1/10) Expérience: (90/100) Données:
| Sujet: Re: Concours n°1 Mer 9 Déc - 0:29 | |
| J'aime bien ce genre de sujet libre. Je veux participer. En avant pour l'écriture... (je vous préviendrais quand j'aurais écris 100 page ??) j'éditerais ce poste lorsque je l'aurais terminé pour le poster | |
| | | Doloxel Phyrexion Mentaliste
Nombre de messages : 905 Date d'inscription : 15/11/2008
Fiche Perso Niveau: (2/10) Expérience: (60/100) Données:
| Sujet: Re: Concours n°1 Mer 9 Déc - 22:36 | |
| Si jamais il y a des participants, vous pouvez poster votre oeuvre dès qu'elle est prête, directement dans ce sujet. | |
| | | Amaranth Sinister Guerrier
Nombre de messages : 231 Âge : 31 Date d'inscription : 17/09/2009
Fiche Perso Niveau: (2/10) Expérience: (50/100) Données:
| Sujet: Re: Concours n°1 Jeu 10 Déc - 20:35 | |
| OH OUI ! Je réponds à mon rp et je m'y mets >< Y a-t-il une limite quelconque, tant pour la forme, la longueur ou la violence, le trash, ce genre de choses? | |
| | | Ryxem Spécial
Nombre de messages : 500 Âge : 30 Localisation : Just behind you... Emploi/loisirs : Kill people to earn money. Date d'inscription : 15/11/2008
Fiche Perso Niveau: (4/5) Expérience: (15/100) Données:
| Sujet: Re: Concours n°1 Jeu 10 Déc - 20:44 | |
| Je pense que les scènes ayant un caractère pornographique, scatophile ou satanique explicite sont prohibées.
Il n'y a pas de limite pour la longueur. | |
| | | Amaranth Sinister Guerrier
Nombre de messages : 231 Âge : 31 Date d'inscription : 17/09/2009
Fiche Perso Niveau: (2/10) Expérience: (50/100) Données:
| Sujet: Re: Concours n°1 Jeu 10 Déc - 21:54 | |
| euh, je comptais pas faire dans le porno, scato ou satanique, mais ça répond à ma question. | |
| | | Ventus Elwing Mentaliste
Nombre de messages : 818 Date d'inscription : 15/11/2008
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| Sujet: Re: Concours n°1 Ven 11 Déc - 21:45 | |
| La violence est encouragée si elle gratuite. | |
| | | Ceros Oern Guerrier
Nombre de messages : 141 Âge : 37 Localisation : Clermont Ferrand Emploi/loisirs : Designer Graphique Date d'inscription : 02/12/2009
Fiche Perso Niveau: (1/10) Expérience: (90/100) Données:
| Sujet: Re: Concours n°1 Mar 15 Déc - 22:38 | |
| Voici le Rp que je propose au concours. J'espère qu'il est assez long. Si ce dernier ne l'est pas, je me ferais une joie de continuer d'écrire sur cette histoire. Je vous laisse lire à présent , en espérant que vous apprécierez et que vous aurez un grand plaisir. - Spoiler:
Le Chasseur des Ténèbres
Le conseil de l'ordre venait de débuter. Il n'y avait pas plus d'une dizaine de personne. Pour la plupart ils étaient des piliers dans l'organisation. Il y avait le grand prêtre de l'ordre, le commandant Romeo, Ekies de la section scientifique, Siria de la section des ombres, trois autres membres du clergé ainsi que deux chevaliers en armure. Sa sainteté avait rassemblé le conseil dans l'urgence. C'était un homme âgé, dont la sagesse luisait dans ses yeux. Le poids des années passées l'avait mené à devenir méfiant et prudent. Et récemment, on lui avait rapporté des nouvelles pas très réconfortante... « Tout est-il prêt pour la cérémonie de l'ascension ?
_ Votre sainteté, nous sommes dans les temps. Tout sera opérationnel pour la prochaine lune, affirma Credo avec respect. Mes chevaliers et moi même veillerons à ce que tout soit en ordre pour la cérémonie.
_ Très bien Roméo. Je te fais confiance. Je n'ai guère envie de voir tout nos projets tombé à l'eau à cause d'une vulgaire rumeur. Nous devons être sur nos gardes. Ekies, où en sommes nous de nos recherches ? » Ekies était un homme d'une carrure imposante, mais malgré son physique développé, ce dernier était un véritable froussard lorsqu'il s'agissait de se battre. En revanche, il avait acquis un don pour le domaine scientifique et était devenu un expert dans la magie expérimentale. << Tout se déroule comme nous l'avions prévu mon seigneur, néanmoins, il semblerait que la dernière étape de synchronisation prendra plus de temps que prévu...
_ Comment ça ? Explique toi Ekies.
_ Oh rassurez vous, ce n'est rien de grave. Mais la transmutation d'une âme dans un autre corps est une chose difficile sans avoir recours au pouvoirs démoniaque de l'épée …
_ Je vois. Alors fait tout votre possible sans utiliser les pouvoirs de l'épée. Nous devons rester discret sur ce projet. Tant que tu arrives aux résultats escomptés.
_ Très bien mon seigneur. Je ferai selon vos ordres.
_ J'aurais une dernière question à posé à l'assemblé. Qui est ce chevalier nommé Néro ? >>
Un grand silence fit place. Le groupe de fidèle serviteur ne savait que réponde, car c'est de ce chevalier que venait les rumeurs alarmantes. Il avait un esprit rebelle et refusait de se plier au règlement de l'ordre. Cet homme était un danger potentiel pour les futurs opérations. Néro avait intégré l'ordre dès sa plus tendre enfance. On lui avait enseigné l'art du combat. Il était devenu l'un des plus redoutables chevaliers de l'ordre et était respecté de tous de part ses hauts faits. Malheureusement , sa nature sardonique l'empêchait de travailler en groupe et se voyait souvent confier les missions suicidaires. Cette fois-ci ses ordres étaient de se rendre au château de Fortuna. Pourquoi ? On ne lui avait rien dit à ce sujet, si ce n'est qu'il devait mener une enquête sur ce lieu. Selon les rumeurs, ce lieu était le repères de nombres de créatures et monstres. Cela amusait Néro d'entendre de pareil rumeur. Mais cette fois-ci, il ne rigolait pas. On avais envoyer Xavier quelques heures avant lui. Les rumeurs devaient être fondées. Néro était en constante rivalité avec Xavier. Ils étaient aussi doués l'un que l'autre, mais Xavier avait un sale caractère et ne faisait pas dans la dentelle. Le château n'avait pas été visité depuis des siècles et aucune de Xavier. La mission commençait bien. « Bon, je crois qu'il va falloir que je retrouve Xavier par moi même. Je plain ceux qui croiseront sa route... » pensa-t-il. Néro se remis en route vers le gigantesque édifice. Le Château de Fortuna se trouvait sur une île au sud de Linoa. Plus qu'un château, ce dernier ressemblait à une ancienne forteresse délaissé. Néanmoins, pas une seule pierre ne semblait lui manqué. Les pierres étaient colorées d'un bleu ténébreux et donnaient à la forteresse un air inquiétant et sombre. Les gargouilles sculptées étaient vraiment réalistes et semblaient prêtes à bondir sur le premier intrus qui s'essaieraient aux abords du château. Tout semblait calme. Le temps était affreux. Le vent se levait, les nuage menaçant et il commençait à neigé. Aucun doute, une tempête se préparait. Il lui faudrait faire vite pour retrouver son comparse. Il pris alors en main l'une des poignées, ouvrit la porte et entra. Néro émis un sourire malsain devant le spectacle qui s'offrit à lui et murmura quelques mots : « Je sens que l'on va bien rigolé en fin de compte. Tu as déjà pris pas mal d'avance Xavier... Attends moi sagement, j'arrive... »
- Spoiler:
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| | | Rasion Traquemort Missionaire Secret
Nombre de messages : 180 Âge : 30 Localisation : Nord-est d'Andaros Emploi/loisirs : FAIRE DU SKI FREERIDE ! Poudreuse et sapins à gogo ! Date d'inscription : 27/08/2009
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| Sujet: Re: Concours n°1 Mar 15 Déc - 23:17 | |
| Moi j'attends un feu vert de Ventus et je la termine en une heure ^^. J'ai fait 80 / 87 % de l'histoire. | |
| | | Boïmir Koc'h
Nombre de messages : 34 Date d'inscription : 10/10/2009
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| Sujet: Re: Concours n°1 Mer 16 Déc - 0:08 | |
| Je pense essayer quelque chose, mais j'aurais pas terminé avant le milieu des vacances... j'espère que ça dérange personne. Je suis littéralement submergée en ce moment :/ | |
| | | Darkhan Guerrier
Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 14/12/2009
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| Sujet: Re: Concours n°1 Mer 16 Déc - 11:38 | |
| y a une date limite? pour savoir si j'abandone le boulot ou si je peux quand même attendre un peu | |
| | | Rasion Traquemort Missionaire Secret
Nombre de messages : 180 Âge : 30 Localisation : Nord-est d'Andaros Emploi/loisirs : FAIRE DU SKI FREERIDE ! Poudreuse et sapins à gogo ! Date d'inscription : 27/08/2009
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| Sujet: Re: Concours n°1 Mer 16 Déc - 21:56 | |
| Bon en attendant mon histoire, je poste un petit poème. L'inspiration m'est venu ce soir :
Masque, mascarade, tromperie
Eustache, rapière, sang
Ulcère, souffrance, agonie
Râle, soupir, mort
Travail, profession, triste sort
Rapine, butin, evasion
Enigme, pénombre, néant.
Norias Marquortet
Dernière édition par Rasion Traquemort le Mer 16 Déc - 23:05, édité 1 fois | |
| | | Ceros Oern Guerrier
Nombre de messages : 141 Âge : 37 Localisation : Clermont Ferrand Emploi/loisirs : Designer Graphique Date d'inscription : 02/12/2009
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| Sujet: Re: Concours n°1 Mer 16 Déc - 22:29 | |
| pour le moment pas de date limite. donc vous avez encore le temps je pense | |
| | | Ceros Oern Guerrier
Nombre de messages : 141 Âge : 37 Localisation : Clermont Ferrand Emploi/loisirs : Designer Graphique Date d'inscription : 02/12/2009
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| Sujet: Re: Concours n°1 Ven 18 Déc - 0:46 | |
| Pardon pour le double poste, mais c'est pour poster le RP que j'aimerais présenté pour le concours, le dernier ne me satisfaisant pas tellement. J'aimerais par ailleurs connaître l'avis des administrateurs (surtout) car je touche à des sujets sensibles de l'histoire de Neiliona. ( Je viens d'écrire un gros chapitre RP du passé de Neiliona. Si quelque chose vous chiffonne, prière de me Pm merci ^^ ) - Spoiler:
A l'aube du dixième siècle, les humains était parvenu à se répandre sur la majeure partie de Neiliona, formant ainsi plusieurs royaumes et autres provinces. La plupart de ces royaumes étaient tous tolérants envers les autres peuples et autres religions. Cependant, au loin dans les mers du Nord, s'était constitué un royaume n'étant constitué que d'humains. Leur suzerain, se nommant Rah, proclamait que les êtres inférieurs aux humains, c'est à dire toutes les autres races, devaient être considérer en tant qu'esclaves, s'adapter aux modes de vies des humains et abandonner toutes croyances ésotérique ou religieuse. Ces propos choquèrent le reste des royaumes de Neiliona et menacèrent grandement la paix mondiale. Rah n'attendit pas plus longtemps et décida qu'il était temps d'agir. La guerre de Judas A l'écart des autres peuples et des autres nations, Rah avait développé une puissante nation qu'il appela Judas, en souvenir de l'homme qui avait mis à bas la religion des hommes il y a tant de siècles dans leurs monde originel. Il unifia sous sa coupe toutes les personnes qui refusèrent les religions ou avait été persécuté à cause d'une foie différentes. Ainsi, barbares, païens de toutes sortes et sorciers se convertirent en ses armées. Mais Rah ne s'en tint pas à cela : il chercha des alliances avec des créatures surnaturelles et autres ordres de monstres. Suites à ses intrigues, il parvint même à entrer en contact avec les elfes noirs à qui il promit d'offrir un royaume et des esclaves en nombres. Le but de Rah n'était pas simplement de conquérir. Il voulait libérer les hommes des autres races et de la religion , pour que ces dernier puissent prendre en main leur destin et devenir leur propres dieu. S'armant d'un peu de patience, il demanda aux sorciers qui l'avait rejoint de créer une armées de golem animé par la magie. Au bouts de quelques mois, le processus était terminé. Finalement, quand il fut persuadé d'être prêt, il déclara la guerre au monde entier. Nous nous souviendrons tous de cette année, l'année 923. Rah leva une armée comme il y en est jamais eu. Des horreurs primordiales et de grandes bêtes marchait aux cotés des hommes, des golems, des gnolls et des géants rasaient tout sur leur passage. Au début les royaumes ne surent pas comment réagir. Séparés par leurs différentes cultures et leurs petites querelles passées, il se révélèrent incapables de répondre conjointement à l'offensive., et furent dévastés les uns après les autres. Le sang de milliers d'êtres montèrent vers les cieux, mais ceux-ci restèrent silencieux. Lorsque Rah arriva à Tôl Rukuo et son immense forteresse, il réussi à attirer la princesse des elfes noirs, Ark Noah et la fit prisonnière dans les souterrains de la forteresse. En voyant le royaume de Judas conquérir Telluria royaume après royaume, les nations elfiques et Léonines offrirent leurs aides aux hommes, mais ces derniers la refusèrent pour cause d'avoir un trop grand orgueil. Malgré tout, les Sylvains avaient consciences qu'ils ne pouvaient pas rester les bras croisées face à ce danger. Ils prirent alors la décision de mener leur guerre indépendamment. Mais ils pouvaient faire bien peu de choses face à la puissances combinée des armées de Rah. C'est alors que, contre toute probabilité, Zhorne Giovanni, jeune héritier d'un des royaumes de Linoa, qui n'avait pas encore été couronné, changea le cours de la guerre et nous redonna l'espoir. Ce leader né parvint à unir les armées restantes sous sa bannière, pour le suivre au combat, et accepta l'alliance proposé par les elfes et les autres races. Néanmoins, même unis, la puissance de Judas était difficile à surpasser. En voyant des problèmes parmi ses troupes, Rah abandonna son château pour se placer en personnes face à ses adversaires, accompagnés de ses huit subordonnés les plus puissants, La Confrérie, qui était l'équivalent de dieux vivants. Personne ne semblait capable de les bloquer. Mais il se passa quelque chose que Rah n'eut pas connaissance. Alors qu'il était loin, un elfe noir nommé Larvae parvint à entrer dans les souterrains de la Forteresse de Tôl Rukuo et libéra la princesse Noah de son confinement. Dans les entrailles de la forteresse, Larvae découvrit quelque chose de plus que son impératrice. Rah construisait en ces lieux une étrange machine qui combinait technologie perdu et magie. Un étrange artefact qui semblait collecter toutes les âmes des victimes de la guerre. La libération de Noah retourna la situation. Les elfes noir, sur le point de parvenir à une victoire totales sur leurs anciens ennemis les elfes sylvains, se retirèrent du conflit en rasant les armées de Judas qu'ils rencontrèrent sur leur passage. Zhorne vit alors l'opportunité qu'il attendait, et il poursuivit son offensive avec une énergie renouvelée jusqu'à faire plier les armées de Rah. Ce dernier dut alors reculer, retourner à son château afin d'attendre une occasion qui ne viendrait jamais. Avec le sang, la douleur et les larmes, le jeune Giovanni mena ses armées à travers les royaumes désolés, jusqu'au rivage. Là, après avoir réunis tous ses effectifs restants, il traversa les mers en direction du grand nord, vers la capitale de Judas. Et à cet instant, alors qu'il voyait approcher sa fin depuis la forteresse de Tôl Rukuo, le tragique éclat de rire de Rah retentit en tout endroit. Un rire chargé de tristesse et d'amertume... Il avait douloureusement conscience que c'était la fin de son rêve. Il décida alors de commettre la plus grande des atrocité. Si il ne pouvait sauver le monde, il le détruirait. Avec Zhorne aux porte de sa forteresse, Rah fit fonctionner sa machine. Nous sommes encore incapables de comprendre quelles sont réellement les répercutions de ses actes, mais Rah provoqua indubitablement une perturbation sans précédent dans le monde physique et spirituel. Ce devait être la dernière fois que Talis intervint directement en Neiliona. Il avait observé attentivement tous les évènements, et se rendit compte de la gravité des actes de Rah et décida de stopper l'holocauste avant que qu'il ne soit trop tard, avant que l'artefact n'engloutisse la création tout entière. Son influence évita que la machine ne se déchaine totalement, mais les dégâts étaient importants. Le seigneur de Judas disparut complètement de la surface de Neiliona. En contact physique direct avec son dispositif au moment où il l'activa, son corps, et peut être même son âme, ne purent supporter la puissance terrifiante qu'il venait de libérer. Ainsi trois ans après les premiers combats, la guerre prit fin. Mais...qui pouvait la qualifier de victoire ? Plus de cent millions d'êtres étaient morts au cours du conflits. Elfes, Léonins, Humains, Viashino, et même les Anges qui prirent par à la bataille, tous se retrouvèrent tous aux bords de l'extinction. La haine raciale avait atteint des niveaux insoupçonnés. De plus le peuple Nei furent ceux qui ressentirent le plus les effets de l'artefact de Rah. Ils s'étiolaient comme si quelque chose leur manquaient, une chose aussi précieuse que l'air. Tout semblait perdu pour ce monde. C'est alors que, contre toute attente, trois société occultes, marionnettiste de l'histoire secrète du monde, décidèrent d'intervenir à leur tour pour nous sauver de notre pire ennemi : nous même. Leur nom : Imperium, Technocratie, Illuminati. Elles appartenaient respectivement aux races Humaines et Angélique, Elfiques, Nei. Elles existaient depuis des siècles et n'avaient jamais collaborer ensembles jusqu'au jour où le portail magique fut activer, même si leur actes ne furent jamais consignés dans les livres. Cependant, il était sur que chacune de ces organisations de l'ombre, détenait une technologie et une magie encore bien plus supérieur à celle que Rah avait utilisé avec insanité. Et c'est avec cette connaissance qu'il nous sauvèrent tous de la destruction. Ils créèrent une distorsion temporelles et séparèrent le monde en trois, séparant par la même les peuples. Ils attendirent 3 siècles avant de défaire la distorsion et de redonner au monde son aspect d'origine. Pour les peuples de Neiliona, tout cela n'avait durer qu'une seconde. Mais les 3 siècles qui fut distordu permirent de faire renaître chaque races en augmentant leur nombre et calmant la haine raciale qui s'était installée. L'ordre du monde fut rétablie et les 3 organisations conclurent un accord. Chacun enverrait un missionnaire dans chaque peuple pour ne pas répéter les erreurs du passé et ainsi former des succursales de chaque organisation sur Neiliona pour surveiller les peuples dans le plus grand secret de ces dernier. Aujourd'hui, nul ne sait ce qui est advenue de ces organisation mais une légende raconte qu'un continent secret dériverait sur la mer de nuage et celui-ci porterait le nom de Khalis. Ce serait le sanctuaire des 3 grandes puissances qui surveillent les peuples de Neiliona : Imperium, Technocratie, Illuminati. Vous me demandez comment je connais toutes ces choses ? Les choses que je viens de vous racontées...je les aies vues. Parce que je n'ai jamais oublié... Ceci fut mon châtiment....
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| | | Amaranth Sinister Guerrier
Nombre de messages : 231 Âge : 31 Date d'inscription : 17/09/2009
Fiche Perso Niveau: (2/10) Expérience: (50/100) Données:
| Sujet: Re: Concours n°1 Sam 19 Déc - 14:14 | |
| Je vaincrai. ou Le Cambriolage d'Unomav
Chapitre 1 L'incroyable projet
- Spoiler:
"Tu es complètement malade Nathanaël ! Complètement fou, renonce maintenant, avant qu'il soit trop tard!"
Ces mots tournaient en boucle dans mon esprit embrumé, comme une litanie apprise par cœur qui venait me persécuter jusque dans mon sommeil. Peut-être étais-je réellement fou, mais quand la misère et la faim me tiraillaient les entrailles au point de m'allonger en position fœtale pendant des jours sur un tapis de paille, je n'étais plus en mesure de voir ce qui était fou, ce qui ne l'était pas. Je ne voyais plus que ce qui me servirait, et ce qui était à laisser de côté. Je me retournai sur ma paillasse, mon regard clos papillonna lentement, il était temps de se réveiller. Jamais je n'avais voulu fâcher personne, mais vivre comme un animal, sans avoir le droit de penser, sans avoir le droit même d'émettre une once de protestation sous cette soit disant démocratie dirigée par une oligarchie dominante me mettait hors de moi. Au sens propre. Les coups bas des gardes de la ville, je ne les comptais plus. Les vols de pommes, de pain, de radis en catimini sur les marchés, je ne les comptais plus. Mais ce que je comptais depuis maintenant quelques mois, c'était ce gros coup qui allait éclater dans quelques jours. Ma petite vengeance personnelle contre la Garde Blanche qui ne se préoccupaient que de la Gloire et la Fortune, et laissaient les misérables dans leur fange.
Aussi loin que ma mémoire remonte, j'avais toujours vécu à Sitharis, comté principalement marchand de Linoa, par sa position centrale et sa banque réputée pour prêter à tour de bras : Unomav. A tours de bras est très rapidement dit, Unomav prêtait sans être regardante... aux riches. Ceux qui, comme moi, étaient nés d'une folie de garde avec une serveuse aux formes aguichantes dans une taverne n'avaient bien sûr jamais eu accès à ce genre de privilège. Je n'étais pas un ignorant, il ne faut pas croire des imbécilités de ce genre non. Je savais lire, écrire, compter et même en partie discourir, c'était le patron de la taverne qui me l'avait appris. Et surtout, j'avais un don. Un don tant effrayant que pratique qui m'avait permis de rejoindre un petit groupe de "comme moi" qu'on avait par la suite nommé les Misérables, par pure ironie. Notre spécialité à nous, c'était le vol. A petite comme à grande échelle, on se faufilait la nuit venue dans les demeures les plus riches qui peuplaient la ville comme autant de bourgeois arrogants, et on piquait tout. De puis la dentelle des culottes de madame jusqu'aux boutons de manchettes de monsieur en passant par le monocle du majordome. Et après, on revendait tout, et c'était comme ça qu'on avait commencé à se faire un sacré paquet de blé. Mon don me direz-vous? Au delà de ma beauté divine, de mon corps d'adonis et de ... oui bon bon d'accord, j'arrête, de toutes façons qu'importe, j'ai à présent le temps pour vous raconter.
J'avais dix-sept ans, tout juste, quand je me suis rendu compte que je n'étais pas comme les autres. Depuis toujours j'avais été un insupportable gamin. Tout petit, je mordais le sein de ma mère, qui m'avait donc jetée au premier orphelinat qui passait. Un peu plus grand, je flambait les tresses des filles, je pissais sur l'oreiller des autres et je hurlais en pleine nuit alors que je n'arrivais pas à dormir en prétextant un cauchemar affreux. Et tout le monde venait me consoler. J'avais réussi, en était parfaitement ignoble, à m'attirer la sympathie de tous. J'étais le "pauvre petit" qui, abandonné par une horrible mégère, avait besoin de soins particuliers. Tu parles. J'adorais quand la gentille Marie venait me consoler. Je me blottissais contre ses atouts et je m'endormais, pour de bon. Mais je m'égare. La question n'est pas là. En grandissant en parallèle entre l'orphelinat et la taverne où j'avais mystérieusement été engagé pour laver le sol, j'avais appris quelque chose de bien utile : imiter les autres. C'était quelque chose d'étonnamment facile, chacun était une somme de préjugés et de stéréotypes qui, tassés les uns sur les autres, donnait un être plus ou moins humain et incroyablement complexe. J'observais en silence, lorsque j'étais en pose, la mégère jalouse, l'homme adultère, la serveuse timide et son bellâtre qui ne voyait rien de tout l'amour qu'elle souhaitait lui porter, le mystérieux voyageur sous son capuchon, le patron de taverne bon enfant et magnanime, le soulard pauvre et misérable. Et toutes ces personnes, j'avais appris à les copier. L'étrange vint ensuite.
Un soir, alors que j'allais me coucher bien après tout le monde, mon corps me sembla bizarre. Il était chaud, mou et surtout, pas maigre du tout, pas à l'image du mien. J'avais des frissons dans tout le corps, mon visage me semblait rond, mais qu'est-ce que je pouvais avoir faim.. Je n'avais alors en tête que la figure de cette douce et appétissante Leïla, la nouvelle serveuse de la taverne. Ses lèvres pulpeuse, sa moue boudeuse, ses belles boucles blond doré, et ses yeux d'un vert de jais magnifique. Douce et tendre Leïla... Je décidai d'aller me débarbouiller, la salle de soin était légèrement ouverte, la bassine d'eau me ferait le plus grand bien. Le regard fatigué, je pris une lapée d'eau pour me l'appliquer sur le visage. Je ne fis même pas attention au fait que ma barbe naissante n'était plus là. Je redressai la tête. Mon regard se fixa sur mon torse. Ou plutôt.. ma poitrine ?
"Qu'est-ce que c'est que ce cirque?"
Je sursautai. Cette voix qui venait de sortir de mon gosier était tout sauf la mienne. J'avais une belle voix masculine, douce et éreintée par le travail. Mais ça, c'était... je plissai les yeux et allumai la bougie, je me penchai vers le miroir. Et restai ébahit. Des boucles blond doré couvraient mon visage et descendaient jusqu'à ma... poitrine? Mes yeux avaient la même forme que d'habitude, mais ils étaient d'un vert vif, bien trop vif que je n'avais jamais vu. A part peut-être lorsque j'avais écrasé ce cafard particulièrement dégoûtant. Mon dos s'arquait élégamment jusqu'à un fessier pour le moins rebondit. J'étais une semi femme dans mon propre corps. Qu'est-ce que c'était que ce cirque? Ma barbe avait disparu, mon visage anguleux restait le mien, mais mes cheveux, mon corps... et... je me mis la main au paquet. OUF! C'était encore là. J'étais donc un beau travesti involontaire, au milieu d'une salle de soin d'un orphelinat. J'avais une voix de femme. Il me fallut du temps pour comprendre que c'était l'ouverture la plus simple vers la liberté. Sans réfléchir, j'allai me coucher, en préparant mes affaires pour partir le lendemain. Je venais de comprendre que j'étais métamorphe. J'avais la capacité de copier quiconque, le mélangeant à une autre personne. Un elfe blond aux yeux violine n'était qu'un mix de plusieurs personnes. Je m'accommodais rapidement de ce nouveau mode de vie, et décidai d'aller voir de par le monde ce qu'il s'y passait. C'est ainsi que je rencontrai Lucius, un Persécuteur, et plus particulièrement Tarja, une petite magicienne qui cachait bien des surprises.
Maintenant que vous avez pris conscience de ce que je peux être, je peux en revenir à ce fameux jour. Le jour où Tarja, la délicieuse petite brune aux yeux noisette et à la voix de cristal m'avait pour la centième fois convaincu de renoncer. Avant que Lucius à son tour ne me convainc de poursuivre mes idéaux. C'était un combat constant entre nous trois, qui de nous avait raison? J'avais alors à peine vingt-deux ans, et je crois que la facilité déconcertante avec laquelle nous cambriolions les demeures riches alentours m'était montée à la tête, car le projet que j'entreprenais était d'une folie qui m'a mené à ce que je suis. Piller Unomav.
Cette banque arrogante qui se dressait juste sous notre nez avec chaque jours ses chargements d'or qui rentraient et sortaient, non décidément nous ne pouvions décemment pas laisser faire ceci. Il fallait agir. Le plan était simple, nous savions bien entendu que ce ne serait pas facile, mais mes récentes capacités de transformation animale me permettraient sans aucun doute de pénétrer sous forme d'un rat à l'intérieur de la banque. La suite ne dépendrait que de Lucius, et de Tarja. Mon plan était fou, mais ça en valait la peine, ouais. Et c'est comme ça que toute cette galère a commencé.
Chapitre 2 Unomav, nous voilà . - Spoiler:
Le jour commençait à décroître au loin lorsque je me décidai à passer à l'action. Sous ses tonnes de loques enchevêtrées les unes dans les autres, un clochard vraiment maigre venait à se redresser, ses chicots branlants claquaient avec bruit dans sa mâchoire défoncée à l'alcool. Il se leva, tourna à l'angle de la rue, et disparut. Dans la petite ruelle m'attendait une calèche, pas une superbe calèche de riche non, enfin, si, mais pas aussi riche que ce à quoi je m'étais attendu. Le plan était simple, clair et concis. Il fallait rentrer dans Unomav sous la forme la plus dérisoire et détestable qui fût. Tarja, Lucius et moi n'avions pas été élevés chez les porcs, enfin, presque, mais nous étions tout de même au courant de ce qui pouvait se passer dans notre ville, or, nous savions que le directeur d'Unomav, Monsieur Renfield, avait en tout et pour tout sept filles. Oui, sept filles, autant dire qu'il n'avait pas dû s'ennuyer avec sa femme celui-là, mais bon passons, j'avais passé quelques jours à proximité de la banque, au milieu des rampants (des gens d'un âge extrême qui n'avaient plus que leurs loques pour pleurer et qui, faute de force, rampaient littéralement pour l'aumône) et j'avais pu voir quelques fois d'élégantes ladys sortir de calèches comme celle qu'on venait de voler.
Gentille douce et agréable, la plupart des filles Renfield étaient comme ça. Mise à part Veronica. Veronica était la petite dernière de ce cher bourgeois, la plus belles de ces filles, un visage blanc comme neige et une grâce à en damner un saint, mais elle était aussi d'une arrogance, d'un toupet et d'un désagréable qui aurait fait s'arracher les cheveux de la tête au plus patient des sages. Enfin, vous l'aurez compris, j'avais choisi de pénétrer dans la banque sous les traits de cette pimbêche hargneuse. Dans la calèche m'attendait ce cher Lucius qui, vêtu d'un habit de lord rajustait son monocle. Tarja à ses côtés lisait paisiblement, dans une robe de ville certes vieille et poussiéreuse mais tout de même potable pour une boniche. De lady, cela va sans dire. Vinrent les dix minutes les plus horribles de ma journée. Celles pendant lesquelles je devais imiter les traits de cette détestable personne. Je n'ai rien contre me métamorphoser en homme, oh non, disons que généralement un peu de poils et du gras au bide, ça suffit. Lorsque c'est une femelle, l'histoire est autre. Des hanches rondes et une taille fine, pour que que ce soit une bourgeoise elle a un visage rond et une poitrine magique (au sens propre du terme), et là, j'étais tombée sur un sacré bout de gratin. Miss truie aux guiboles longues elle-même. Après la douleur vint l'humiliation, les joues rouges de Tarja et les remarques cinglantes de Lucius, puis j'étouffai dans un corset riche et une robe lourde, enfin, après ce supplice insupportable, l'heure de passer à l'action arriva.
Lucius sortit et ébranla la carriole qui ne fit pas dix mètres avant de s'arrêter devant la porte de service de la banque. Je met mis à rire comme une pimbêche, passant ma tête chapeautée par la fenêtre, et héla "mon doux Lucius"
"Oh, Sir Edouard, sommes-nous arrivés à bon port?"
Je le vis grincer violemment des dents, il avait rigoureusement horreur de ce stupide sobriquet. Mais il fallait bien mettre un peu de piment dans toute cette histoire, sinon où était l'intérêt de la chose?
"Oui Lady Renfield, nous sommes arrivés." "Dans ce cas QU'ATTENDEZ VOUS POUR VENIR M'OUVRIR, EMPOTÉ !"
Premier petit coup de poignard à l'égo démesuré de mon petit blondinet, je savais qu'il fallait se dépêcher, ou il craquerait avant notre entrée et nous serions chocolat. Tous les trois. J'entendis la douce voix de Tarja me rappeler que "Dame Renfield, ne vous fâchez pas contre ce pauvre bougre, il ne sait pas reconnaître une femme de marque lorsqu'il en voit."
"Taisez -vous, insolente! Oh et puis."
J'enfonçai la porte sans aucun élégance, déboulai comme un chat enflammé sur le pavé, jurai (sacré nom d'une pipe en bois!) puis, avec toute l'élégance due à mon rang d'emprunt, dressai le dos, courbai mes reins et pris une grande inspiration qui fit grincer mon corset, avant d'avancer à pas conquérants vers les deux gardes de service à l'heure de la relève.
"On n'entre pas sans invitation, désolée Dame Renfield." "Comment? Depuis quand ai-je besoin d'une invitation, monsieur? Je suis littéralement... outrée par votre comportement, allez, bougez votre gros derrière de devant MA banque et laissez-moi passer."
Je les vis se lancer un regard qui avait tout l'air d'une pointe d'exaspération craintive. Allez mes petits cocos, ils n'allaient tout de même pas chercher à vérifier mon identité, si? Il fallait que je reprenne le dessus intégral de la situation, et vite. J'avais certes l'air d'un crétin fini, mais il était temps de risquer sa peau.
"LUC...EDOUARD, montrez à ces messieurs qu'on ne fait pas patienter Lady Renfield je vous prie."
Ma voix eut un sursaut dans le grave qui me tira une vive grimace de honte. Un adolescent en pleine mue aurait produit le même effet, les gardes se fixèrent en silence, sceptiques, tandis que Tarja arrivait à la rescousse, escortée par Lucius.
"Milady, calmez-vous je vous en prie, ils ne savaient pas, laissez-les, nous allons vous faire couler un bain dans les appartements de votre père, cela vous sied-il?"
Parfaite, rigoureusement parfaite et adorable, Tarja était d'un naturel dans son rôle de boniche soumise qui m'aurait fait me sentir tout chose si j'avais encore eu la chose. Hum. Enfin, ces gros lourdauds se décidèrent à se bouger le cul. C'était pas tellement trop tôt, comme aurait dit l'autre, mais le résultat était celui attendu : nous étions rentrés par la voie qu'on s'était tracés, et quelques incantations plus tard, une jolie barrière magique recouvrait le tout, obstruant à quiconque l'entrée de ce côté-là. Pfiou, et bien, jusque là nous l'avions échappée belle, j'étais certes passé pour une pimbêche au melons plus volumineux qu'un demi-cerveau mais nous étions à l'intérieur. Lucius rodait, vérifiant tout autours qu'il n'y avait bien PERSONNE ici pour venir nous embêter. Au pire, il interviendrait. Lucius était un chic type, un peu mégalo et frivole pour son âge, mais un chic type tout de même. Et surtout, il était effrayant. Il avait développé au cours de sa vie un don absolument horrible que je n'aurais pas souhaité avoir moi-même, celui de faire souffrir. Mais pas un simple sadisme, non, s'il ne vous avait pas dans la peau Lucius, il pouvait vous faire vous tordre de douleur par un simple pointage du doigt. "Souffre" était le seul mot qu'il avait à prononcer, et selon votre carrure et votre résistance à ce genre de zozo, vous aviez plus ou moins mal. Autrement dit que moi pour mes côtes saillantes et mon manque flagrant d'apprentissage magique j'avais pris une sacrée dérouillée le jour où il avait décidé de s'en prendre à moi. Mais ceci est une autre histoire, je vous la raconterai un autre jour, revenons à notre banque, donc.
La banque, ou plutôt son intérieur, ressemblait trait pour trait à une vieille grotte pas franchement propre et pleine de boyaux. En somme, à un corps monstrueux d'où partaient depuis un cœur (un escalier en colimaçon juste devant nous) des dizaines et des centaines de bras qui débouchaient sur... sur on ne savait pas trop quoi. Ma petite mage adorée était accroupie sur sa carte en peau de mouton, occupée à fouiller entre les lignes le chemin qui nous mènerait au plus gros coffre : celui de Renfield même. Elle chuchotait une douce mélopée en effectuant des signes étranges avec ses doigts. Quelque chose me fascinait chez Tarja lorsqu'elle usait de la magie, c'était son sérieux, et son décalage avec le monde. Ses yeux semblaient englober l'espace et ne se fixer sur rien à la fois, sa peau irradiait d'une douce lueur bleutée qui émanait de son tatouage ventral, la lumière dépassait les étoffes et faisait l'effet d'une luciole. Je l'observais avec une pointe d'amertume. Elle était tellement meilleure que moi... je me perdais dans ses yeux chaque fois qu'elle se penchait sur une énigme qu'elle résolvait à l'aide de la nature, des dieux ou de que sais-je encore. Enfin, lorsqu'elle s'arrêtait, je retenais mon souffle.
"Montre-moi la voie."
Une fine ligne d'étincelles blanches courut de la carte à Tarja, fit un tour de ronde, bousculant Lucius, mettant le feu un bref instant à un mouton de poussière puis se mit à détaler le long des marches pour disparaître dans les ténèbres. La route était visiblement toute tracée, nous n'avions plus qu'à suivre la ligne de poudre noire et les coffres seraient à nous, pour peu qu'on ne se fasse pas tuer en route. Je me levai, et enfilai une chemise et un gilet de cuir, plus confortable pour le sac d'os que j'étais redevenu, m'apprêtant à suivre ma folie jusqu'au bout, lorsqu'un éclat de voix nous parvint. Lucius nous fit des yeux de chat entubé par une plante carnivore et nous nous cachâmes derrière un tonneau, écoutant attentivement ce qui se passait derrière. Des hurlements hystériques de femme capricieuse et des rires gras nous venaient du dehors. Un instant, une énorme boule se forma au creux de mon ventre, et ce n'était pas à cause de la présence de Tarja.
"Puis que je vous dis que je SUIS Lady Renfield, vous êtes ridicules, des usurpateurs, des comédiens dans une peau de porcs, poussez-vous de là ou... ou je le dirai à mon père !"
Les rires redoublèrent encore, je me penchai vers Lucius pour lui demander entre deux rires s'il ne valait mieux pas filer...
"Tu es dingue, s'ils descendent, on est foutus, il paraît qu'ils ont invoqué des démons pour protéger ces trésors."
Des démons? Ce n'était pas au programme ça. Je m'apprêtais à le traiter d'abruti autiste lorsque la porte par laquelle nous étions entrés vola en éclats. Une masse de chair s'éclata face contre terre- compte tenu du bruit de céramique brisée, la chose avait dû se péter les dents- et une forme entra. Un rythme lent et régulier de talons aiguille marqués par un froissement d'étoffe me fit dresser les cheveux sur la tête. Ça sentait pas bon. Ou bien mon père était un chien de Yeth en tutu. Tarja tremblait à côté de moi, je lui fis signe de se taire, très agacé par le bruit et m'obligeai moi-même à cesser de respirer. Les pas semblèrent s'arrêter, une ombre menaçante se profila par dessus nous, Tarja émit un cri plaintif, se prit une baffe, et chuchota un "connard". Les pas semblèrent s'éloigner, je me redressai bruyamment avec un énorme sourire.
"Pfiouuu, et bien on l'a échappé belle, si cette salope de Lady pince-moi-le-cul-j'aime-ça nous avait attrapés, on aurait été dans une sacrée mouise. Allez, on ne traine pas ici, magnez-vous le train."
Je me souviens exactement de la suite. De cette horrible suite qui, contrairement à n'importe quel récit épique raconté aux enfants, ne se finit pas par la mort du dragon. Une main gantée me tomba violemment sur l'épaule. Je n'osais plus me retourner. Alors, alors un grincement sinistre, la main avait sorti un de ces nouveaux pistolets à flèches, l'arbalète automatique, et bonnement et simplement abattu une Tarja terrorisée qui tremblait comme une feuille contre son mur. Je n'avais pas réagi. Ça m'avait sur le coup semblé tellement irréel que c'en était absurde, aussi la mort effective de la fille que j'aurais un jour pu aimer au grand jour ne me fit rien. La vengeance n'attendit pas ma réaction, la seconde d'après un hurlement d'agonie absolument horrible me fit faire volte face, Lucius, le visage tordu par la douleur, grognait à la lady de souffrir, je me jetai sur lui. Ce n'était plus la peine de se battre, il valait mieux s'enfuir. Fuir vite et laisser Tarja. Tarja derrière nous? Le regard rougit par une haine violente, Lucius s'était tourné vers moi. La peur me fit blêmir.
"SOUFFRE."
NON! Mes membres me lâchèrent les uns après les autres, je m'effondrai à l'image d'une poupée de chair aux côtés de la Lady, hurlant à n'en plus reconnaître ma voix cette souffrance qui me brûlait les viscères et chauffait ma peau à blanc, je n'étais plus là, j'étais absent, en dehors de ce monde et de cette réalité, j'étais. Non, je n'étais pas mort, mais c'était tout comme, tout ce que j'avais planifié, selon un schéma de success story digne du plus grand roman d'aventure s'avérait être un fiasco. C'était pas au programme, que l'allié trahisse avant le trésor. Je levai un regard suppliant vers Lucius, la douleur me perfora les poumons, enfin, il pointa son doigt vers la belle lady qui soufflait entre deux attaques, devint blême, et cracha entre ses dents.
"Meurt."
A l'unisson, une dizaine de couteaux vinrent déchirer mon coeur et ma conscience, Lucius hurla. MEURT, MEURT, MEURT! Je me roulai en boule, en proie à une folie douloureuse, me forçant à me convaincre que tout cela n'était qu'un mauvais rêve. Qu'un simple mauvais rêve, innocent, imbécile, un rêve prémonitoire d'El Dorado trop vite oublié, un rêve qui me prévenait que... que j'étais trop étranger au monde pour réussir à m'y faire une place. Meurt, la lady poussa un râle, je ne vis que la cuisse armée d'un garde, et perdis conscience.
Chapitre 3 Un rêve éclaté - Spoiler:
Je crois que vous aurez compris, de la façon détachée dont je vous ai narré cette navrante aventure, que je ne suis plus moi. On me dit fou, alors on me laisse, dans ces geôles. J'ai été reconnu par un ivrogne comme le frère de Lady Renfield, j'ignorais même qu'il avait eu des fils celui-là. Quelques heures plus tard j'étais un prétendant écarté qui avait tué deux gardes, une lady, une pauvre servante et même un jeune homme de bonne famille. J'ai laissé une part de moi-même dans cette histoire. J'ai laissé mon cœur, ma raison et mon espoir dans cette maudite Unomav. Vivre avec le regret ne m'avancerait pas, je me contente de me dire que ce n'était pas moi, mais un autre. Un autre Nathanaël que celui que je suis, croupissant au fond d'une geôle où ne filtre le soleil que par les trous qui laissent entrer le froid en hiver, les rats pendant les épidémies et la chaleur en été. Croyez-moi ou non, mais cette affaire a fait un bruit énorme. Je suis connu comme le fou aux milles visages, le truand des bourgeois. Suite au meurtre que j'aurais commis dans ces souterrains, j'ai été accusé d'un crime qui avait eu lieu à la même heure à l'autre bout de la ville, d'un suicide collectif et même d'une pendaison ainsi que de l'arrachage de l'ongle du gros orteil de la grosse Bertha, la cuisinière Renfield. Que puis-je faire ici? Attendre que la mort vienne me chercher? La vie mérite d'être vécue, alors je la vivrai pour Tarja, et pour Lucius, je sortirai, vêtu de ma plus belle féminité.
"Hey beau mâle..."
Je m'approche des barreaux, tend une main blanche de Renfield à travers le barreau et aguiche le garde.
"Ça te dit de t'amuser un peu avec une pauvre prisonnière."
Je reçois une sacrée mandale dans la figure, accompagnée d'un crachat. Je crois que ça veut dire non. Mais un jour, je le promet, je sortirai d'ici. Et Unomav n'aura plus qu'à bien se tenir.
Dernière édition par Amaranth Sinister le Ven 25 Déc - 22:44, édité 5 fois | |
| | | Doloxel Phyrexion Mentaliste
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| Sujet: Re: Concours n°1 Sam 19 Déc - 20:07 | |
| On va discuter entre staff de ton histoire Ceros ^^
Je pense qu'on clôturera le concours à la fin des vacances pour que tout le monde ait le temps d'y participer. | |
| | | Ryxem Spécial
Nombre de messages : 500 Âge : 30 Localisation : Just behind you... Emploi/loisirs : Kill people to earn money. Date d'inscription : 15/11/2008
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| Sujet: Re: Concours n°1 Ven 25 Déc - 12:07 | |
| Voila mon Histoire. J'espère que vous apprécierez. - Spoiler:
Les Maléfices de l’Embaumeur, Aelen Tsolmir. Prologue de l’Auteur. Je suis Aelen Tsolmir. J’écris ce livre pour narrer une histoire qui m’est arrivée lorsque j’étais tout jeune. Je ne devais avoir qu’une trentaine d’étés, et j’étais imprudent et courageux : je voyageais de village en village, secourant la veuve et l’orphelin, aidant les nécessiteux. Je me présentais comme un mercenaire, un homme capable de résoudre tous les problèmes. Aujourd’hui, je suis bien vieux, et j’écris pour que mes aventures ne se perdent pas dans les méandres et les gouffres du temps. Dans l’ouvrage que vous tenez entre vos mains juvéniles, je raconte l’une des plus terrifiantes affaires à laquelle je fus mêlé. Je vais vous raconter la véritable histoire de l’Embaumeur (le nom initial à été effacé puis remplacé par ce surnom, écrit à la plume), personnage cruel ayant souillé l’esprit de certains.
Livre Premier.
Mon histoire commence à Soslaen. C’est là, qu’à vingt-neuf ans, je décide de quitter l’académie des arts de la guerre où j’étudiais, pour commencer à tracer ma propre voie, en solitaire. On m’à appris à me servir d’une lance, à tirer à l’arc. Je sais monter à cheval et combattre à l’épée. Je suis aussi capable de survivre en milieu hostile, et de réussir à semer mes poursuivants. Je me sentais donc capable de prendre mon destin en main et de l’influer. Je découvrirais plus tard que ce n’était que d’illusoires rêves d’enfant. Quittant ma ville natale, j’avançais dans la riante campagne, faisant quelques missions pour arrondir ma bourse et manger à ma faim. Je terrasse de terrifiants Arrawak qui importunent damoiseaux et damoiselles, et j’occis les Chiens de Yeth qui dévorent les garde-manger des paysans. Ma vie début bien bas, mais j’ai toujours dans les yeux cette lueur d’espoir qui fait que j’attends toujours un avenir meilleur. J’attends aujourd’hui encore, mais j’ai compris qu’après la pluie ne vient pas le beau temps, mais l’orage. Bondissant de foyers en auberges, et de tavernes en villages, j’atteignis une sympathique bourgade nommée Dresnylâar, je crois. Une centaine d’Humains y ont élu domicile, et je me disais alors que je pourrais en faire mon gagne-pain durant une certaine période. Certaines quêtes paraissaient certes ingrates, comme la cueillette de fruits ou le bêchage des champs, mais je faisais avec ce que j’avais. Il y avait un cimetière à la périphérie du village. C’était un endroit où les veuves déplorées venaient se recueillir sans cesse sur les tombes de leurs maris partis à la guerre. Moi aussi, peut-être que j’allais mourir en accomplissant toutes ces tâches. Mais personne ne viendrait se recueillir sur ma tombe… Une journée, une dame vint me chercher. Je crois qu’on la nommait Dame Feralia. Elle avait perdu son mari au front, et allait chaque jour pleurer sur sa dernière demeure. Elle me conta que la veille, lorsqu’elle alla se coucher, elle entendit de curieux bruits aux alentours du cimetière – sa maison étant toute proche. Le lendemain, en allant visiter le funeste tombeau de son défunt époux, la sépulture était fracassée. La terre de nombreuses tombes avait été retournée, et il s’agissait d’un vrai carnage. Affolée, elle s’était enfuie et avait prévenu la milice du peuple. On lui avait dit que c’était surement des Chiens de Yeth affamés, venus chercher de quoi manger. Dame Feralia ne les crut pas, et pensait que c’était quelque chose de bien plus macabre. C’est pourquoi elle m’appela à l’aide. Je décidais alors d’y réfléchir et de laisser passer une journée. Elle revint me voir pour me dire que les activités profanes continuaient, tous les soirs à la même heure. La probabilité que cela soit un habitant du village était bien trop forte, et je pouvais compter sur le soutien du maire et de la milice. Je décidais alors d’épier le cimetière, pour trouver un coupable.
Livre Second.
J’attendais dans le froid de la nuit. Les croassements de corbeaux se faisaient entendre, et je grelotais sous ma couverture de laine. Je me frottais les yeux pour ne pas m’endormir. C’est là que je le vis. Il était grand et frêle. Ce pouvait être une femme. A la main gauche, la silhouette portait une lanterne. A la droite, elle avait une longue pelle. Par-dessus son épaule se trouvait un grand sac. Instinctivement, je pensais qu’il s’agissait d’un paysan en difficulté qui dépouillait les affaires des défunts pour les revendre. Je ne me doutais de rien. Et heureusement pour moi. La chose commença à creuser. Je décidais de passer à l’action, avant qu’une autre des tombes ne soit violée. Je croyais encore au sommeil de l’esprit, et je me devais d’intervenir avant qu’il ne prive une âme du repos éternel. Je lui sautais dessus l’épée à la main. Il se retourna d’un geste vif, et m’asséna un coup au poitrail avec sa longue pelle. Au vu de l’allonge de son arme, je décidais de combattre avec ma propre arme d’hast. Je pouvais mieux le discerner à présent. Il portait une longue cape noire et avait une capuche qui voilait son visage. C’eut été bien trop beau. Cependant, l’horreur n’était pas encore survenue… Nous nous donnâmes quelques coups d’estoc, que chacun para aisément. Ce n’était peut-être pas un paysan ordinaire, et peut-être qu’il avait suivi une formation militaire avant de cultiver le sol. C’était aussi peut-être un milicien. Voila ce que je me disais. La vérité était toute autre, et était bien plus sanglante. Finalement, je réussis à le désarmer. La pelle tomba au sol dans un fracas métallique, sur un cercueil fraichement déterré. Je lui donnais alors un coup d’épée, pour pouvoir le blesser sans le tuer. Je lui coupais la main. Dans un râle, il me donna un coup de poing au visage qui me sonna. Lorsque je revint à moi, il n’était plus là, et avait fini son œuvre profane. Je demandais alors au maire de rassembler tous les villageois pour identifier lequel des habitants était le coupable. Tous avaient leurs deux mains. Il était tout bonnement impossible que cela soit un étranger. Je restais donc perplexe, et décidais d’espionner les habitants.
Livre Troisième.
Au bout d’une semaine de pénibles traques aux indices, je parvins à trouver une chaumière suspecte. L’homme qui y habitait vivait seul depuis le décès de sa femme, et se nommait … (le nom à encore été griffonné pour être rendu illisible). Tous les soirs, il se couchait très tôt, et lorsque je rentrais chez lui – par effraction – il n’était plus là. Dans sa maison de nombreux ouvrages scientifiques étaient ouverts, et cet homme semblait cultivé, à en juger par la taille de sa bibliothèque. Une nuit, je descendis dans la cave de la maison, se trouvant à l’extérieur du bâtiment, alors que … (le nom à encore été griffonné pour être rendu illisible) dormait profondément. Je rentrais dans le temple de l’horreur. Une odeur de putréfaction planait dans l’air et de nombreux morceaux de corps jonchaient au sol. Beaucoup d’ustensiles chirurgicaux et de mécanismes compliqués étaient couverts de sang. Certains morceaux de corps étaient cousus entre eux, et des os les renforçaient. Je me retins de vomir. Une voix me fit sursauter.
« Misérable intrus. Vous m’avez déjà pris ma main, vous ne me la prendrez pas, elle ! », tonna la voix squelettique derrière moi. Je me retournais. Je vis alors … (le nom à encore été griffonné pour être rendu illisible) se tenant devant moi, et armé d’une arbalète.
- « Pourtant, je vois que vous avez encore votre bras. Que… Que faites-vous ici ? »
« Hahaha… Lorsque l’on pratique les arts funèbres, tout devient possible », dit-il en montrant un avant-bras de mort cousu à son propre bras. La nausée montait en moi. Il continua : « Elle va revivre grâce à mon travail… Et nous nous aimerons tendrement… »
Le fou parlait de sa femme défunte. Je lui répondis :
- « Elle ne serait surement pas fière de vous. Vous ne méritez pas d’être appelé « être humain », car vous êtes un monstre. »
« Je fais avancer la science et mon amour ! Mais vous avez raison. En ces lieux, on m’appelle l’Embaumeur (le nom initial à été effacé puis remplacé par ce surnom, écrit à la plume). »
- « Vous ne faites pas avancer la science. Vous êtes un démon. », dis-je avant d’allumer ma lanterne. Je savais pertinemment que les gaz en suspension pouvaient me faire exploser, mais je n’avais pas le choix. Je devais le faire, pour Dame Feralia.
« Vous n’allez pas oser… », dit-il lentement. Je jetais la lanterne par terre. Un brasier puissant prit, et dans un hurlement de rage, l’homme sans cœur essaya de sauver ses affreuses créations. Je m’en allais, sans qu’il ne puisse rien faire. Je le vis disparaître dans les flammes, sans savoir s’il s’en était tiré. Après cette histoire macabre, je décidais d’écrire pour éviter ces horreurs. L’amour conduit à la pire des folies… Aelen Tsolmir, Les Maléfices de l’Embaumeur.
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| | | Amaranth Sinister Guerrier
Nombre de messages : 231 Âge : 31 Date d'inscription : 17/09/2009
Fiche Perso Niveau: (2/10) Expérience: (50/100) Données:
| Sujet: Re: Concours n°1 Ven 25 Déc - 22:42 | |
| Et voilà, j'ai terminé la rédaction de ma petite fiction ^^ | |
| | | Ceros Oern Guerrier
Nombre de messages : 141 Âge : 37 Localisation : Clermont Ferrand Emploi/loisirs : Designer Graphique Date d'inscription : 02/12/2009
Fiche Perso Niveau: (1/10) Expérience: (90/100) Données:
| Sujet: Re: Concours n°1 Jeu 7 Jan - 20:47 | |
| Et bien Aramanth, bravo, chapeau bas pour ton RP. C'est vraiment bien. J'aime beaucoup aussi le RP de Ryxem, bien que j'ai un peu de mal avec les RP à la première personne. Mais c'est vraiment bien tourné et on ne demande qu'une seule chose, lire la suite... | |
| | | Amaranth Sinister Guerrier
Nombre de messages : 231 Âge : 31 Date d'inscription : 17/09/2009
Fiche Perso Niveau: (2/10) Expérience: (50/100) Données:
| Sujet: Re: Concours n°1 Jeu 7 Jan - 22:31 | |
| Héhé, merci Ceros, ^^ j'aime bien ta participation également, originale après tout, et puis tu inventes toute une série de personnages, un début de petit roman ou nouvelle sur un univers neilionien peut-être? | |
| | | Dorian Websther Mage
Nombre de messages : 720 Âge : 32 Localisation : Archipel d'Eolia, Nord de Zagorne Date d'inscription : 29/11/2008
Fiche Perso Niveau: (3/10) Expérience: (60/100) Données:
| Sujet: Re: Concours n°1 Jeu 7 Jan - 23:10 | |
| La date de dépôt des Rps est passée (fin des vacances de Noël) et le staff, hormis Ryxem qui participe au concours, va lire vos œuvres et rendra compte des résultats une fois la totalité des textes lus. Nous ne donnons pas de date de fin car nous avons tous une vie IRL et les emplois du temps sont relativement chargés de par le lycée. Nous vous remercions de votre compréhension. | |
| | | Ceros Oern Guerrier
Nombre de messages : 141 Âge : 37 Localisation : Clermont Ferrand Emploi/loisirs : Designer Graphique Date d'inscription : 02/12/2009
Fiche Perso Niveau: (1/10) Expérience: (90/100) Données:
| Sujet: Re: Concours n°1 Ven 8 Jan - 0:13 | |
| Merci Aramanth, je poste ceci comme une petite nouvelle Neilionienne avec l'occasion de pouvoir participer un peu à l'historique du monde ^^. Mais après sa sera au Jury de tranché. Mais bon personnellement je suis pas satisfait de mon résultat. Je préfère nettement ce que tu as écris Aramanth. J'aime bien ton style. | |
| | | Rasion Traquemort Missionaire Secret
Nombre de messages : 180 Âge : 30 Localisation : Nord-est d'Andaros Emploi/loisirs : FAIRE DU SKI FREERIDE ! Poudreuse et sapins à gogo ! Date d'inscription : 27/08/2009
Fiche Perso Niveau: (2/10) Expérience: (95/100) Données:
| Sujet: Re: Concours n°1 Ven 8 Jan - 17:53 | |
| L'embaumeur tiens tiens... Bois de la Pénombre ? ^^ Hahahaha Bravo pour vos Rp sinon, moi j'ai pas eu le temps :'( | |
| | | Ryxem Spécial
Nombre de messages : 500 Âge : 30 Localisation : Just behind you... Emploi/loisirs : Kill people to earn money. Date d'inscription : 15/11/2008
Fiche Perso Niveau: (4/5) Expérience: (15/100) Données:
| Sujet: Re: Concours n°1 Ven 8 Jan - 19:35 | |
| Merci bien Ceros, la suite est en préparation pour un nouveau Concours de RP ou même un PNJ. J'aime aussi beaucoup ton style Amaranth, l'histoire du braquage est sympa.
Et oui, Rasion, c'est bien ça, j'ai tellement accroché à l'histoire... | |
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| Sujet: Re: Concours n°1 | |
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| | | | Concours n°1 | |
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