Modèle de présentation

Titre :
La route

Auteur :
Cormac McCarthy

Résumé :
L'apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres. On ne sait rien des causes de ce cataclysme. Un père et son jeune fils errent sur une route, poussant un caddie rempli d'objets hétéroclites et de vieilles couvertures. Ils sont sur leurs gardes car le danger peut surgir à tout moment. Ils affrontent la pluie, la neige, le froid. Il ne reste des hommes que les cadavres ou des silhouettes implorantes proches de leur dernier souffle. Le père et le fils ont peur, mais marchent vers la mer.

Remarques personnelles :
L'auteur de No coutry for old men revient cette fois-ci avec un livre sombre qui revisite le roman apocalyptique. Le monde est dévasté (on ne sait pas pourquoi) et couvert de cendres et de cadavres. Le livre conte l'histoire d'un père et d'un fils (dont on ne saura jamais leurs noms) se dirigeant vers le sud en poussant un Caddie remplit de vivres glanés ça et là. Le duo est terrorisé à l'idée de se faire capturé par les hordes de barbares revenus à l'instinct le plus sauvage qu'est le cannibalisme. C'est la fin des Hommes. De la civilisation. Du monde.
Personnellement j'ai trouvé ce livre extrêmement poignant et dur. Le père et le fils évoluent dans un monde déshumanisé et même « dévitalisé » au sens strict du terme. La paranoïa et la mort sont présents jusqu'au point final du livre. L'homme n'a plus conscience que de sa survie. Les discours entre le père et le fils, ponctués de « D'accord », sont rares mais toujours d'une grande intensité. Tout deux se considèrent comme ceux « qui portent le feu », les derniers Gentils dans ce qu'est devenu le monde. D'une grande puissance philosophique, ce livre laisse à réfléchir sur les horreurs dont sont capables les hommes – le père trouve une cave où cinq personnes nues servent de nourriture – et sur l'importance de la vie. En un seul mot, intense.