Avant Yalvin...

Citation :

Je commence le début de mon aventure ici! Je posterais ensuite à Yalvin!

An 2273, 1ère étape > Thran’Reï

Te voilà enfin Thran’Reï… Même si nos territoires sont voisins, tu possèdes décidément un décor bien différent d’Artus. J’ai comme l’impression qu’en venant ici, le climat s’est refroidi, et la flore n’est pas tout à fait la même non plus. Je ne m’y connais pas beaucoup dans ce domaine parce que je suis incapable de donner des noms à chacun de ces arbres. Mais, je suis quand même sûr de pouvoir reconnaître ce qu’il y avait au Royaume d’Artus ici. C’est drôle à quel point la nature peut être si changeant en seulement quelques jours de marche…
Je m’apprête maintenant à me rendre à Nephitis, la ville où vivaient mes parents avant leur disparition. Je voulais m’y rendre parce que je pense que c’est d’abord là-bas que je pourrais trouver des indices. C’est la seule piste que j’avais pour le moment, et si je ne tentais rien aujourd’hui, rien ni personne ne l’aurait fait à ma place.
Bon, je ne suis encore qu’à la frontière et il me reste encore quelques jours de marche avant d’atteindre la ville. Je ne vois pas ce que je peux marqué d’autres pour l’instant. Je vais essayer d’en apprendre un peu plus sur ce Royaume, pour savoir un peu où est-ce que j’ai atterri, d’apprendre un peu le contexte de ce territoire… Peut-être que cela me serait utile pour éclaircir mes recherches…

Trois jours plus tard…

Et voilà ! Je suis arrivé à Nephitis ! Le voyage s’est passé sans dangers. Je trouve d’ailleurs étrange de n‘avoir rencontré aucun animal dangereux dans les parages. En voyageant sur ces terres, je m’étais faite à l’idée qu’elles étaient plutôt hostiles, vu son paysage froid et mystérieux. Et pourtant, il ne s’est rien passé…
À par cela, en me rendant dans les petits villages, j’ai appris beaucoup sur cet Empire, qui n’est pas un Royaume comme je le disais précédemment. Il est dirigé par un empereur tout puissant, et neuf seigneurs qui chacun d’entre eux dirigeaient une partie du territoire. L’agriculture est l’activité de base, où tout le monde participe activement pour le bien de l’Empire. Sans elle, tous ces habitants seraient perdus. Finalement, le Royaume d’Artus et l’Empire de Thran’Reï avait un point commun ; ils tirent tous les deux la majeur partie de leur richesse de l’agriculture. À moins que se ne soit partout pareil sur le continent, chose à laquelle je n’avais pas vraiment pensé avant...
Bon revenons à Nephitis…
J’ai envie de dire que je suis vraiment excitée à l’idée de voir la maison de mes parents ! Quand je pense que j’y ai vécus pendant quelques semaines ! Ça doit sûrement être la ville de ma naissance d’ailleurs, si froide. J’ai remarqué en marchant dans les rues que la foule, je parle surtout des hommes, avaient une peau très claire, comme la mienne. Je me sentais vraiment comme admise dans ce pays, parce que je leur ressemblais…

________________________



Voilà tout ce que j’avais écrit dans mon journal pour le moment. Comme je l’ai dit, j’étais tellement excité que je pensais plus à chercher et trouver des informations. Je parcourais donc la ville avec ma carte, avec la maison de mes parents pointée dessus. Par chance, je savais assez bien me débrouiller avec ce genre d’instrument, et je pus trouve la maison assez rapidement. Elle se trouvait un peu en dehors de la ville, dans un petit quartier plutôt propre par rapport à ce que j’avais vu. J’observais une à une toutes les maisons, essayant de m’imaginer toute petite à jouer à l’intérieur d’une d’entre elles. Mais, quand je suis arrivée à l’adresse exacte, je n’en croyais pas mes yeux…
La maison avait été brûlée…
Toute la façade du mur était noire… Le toit n’avait pas tenu aux flammes et s’était écroulé sur les deux étages. Les fenêtres et les portes cassées… Bref, il ne restait plus qu’un tas de cendre… De mon ancienne maison…
Toute mon excitation était partie en fumée. À la vue de cette horreur, des petites larmes coulaient sur ma joue, pensant tout d’un coup au sort de mes parents. Je courais vers ce qui restait de la maison et commençais à fouiller. Par chance, je ne vis aucuns corps morts. Mes parents seraient donc encore vivants ? Ou bien avait-on emporté leur corps défunt ailleurs ? Comment le savoir, quand on sait que cette scène s’est passée il y a une vingtaine d’années ? Tout d’un coup, je me sentais comme perdue, ne sachant plus quoi faire. S’ils étaient encore vivants, ils pouvaient être n’importe où !
Pendant que je réfléchissais, j’entendis une voix m’appeler et qui me disait :

- « Hého ! Qu’est-ce que vous faites là ? Ce n’est pas un endroit pour méditer ici !
- Je… Désolée… » Lui ai-je répondu en regardant la vieille femme qui me parlais.

Je ne voulais discuter avec personne. Je n’en avais pas le moral. Je quittais l’endroit en marchant, une mine de défaitiste sur le visage. Quand soudain la même personne me lança quelque chose qui m’intrigua :

- « Vous voulez quand même savoir ce qui s’est passé ici ? »

Je l’a regardais à nouveau, un peu plus joyeuse.

- « S’il vous plaît, oui.
- Tu es leur fille… N’est-ce pas ?
- Et bien, si je ne me suis pas trompée d’adresse, je pense oui…
- C’est même certain. Ces cheveux roux… Ce regard bleu océan, le même que ta mère… Viens avec moi s’il te plaît, j’ai quelque chose pour toi… »

A ce moment-là, elle m’invita chez elle et m’expliqua un bon nombre de chose. Ici vivait une famille, la famille Dausky. C’était donc mon ancien nom de famille ? Et apparemment, ces personnes étaient très sympathiques. Le couple eut une petite fille, et s’était installé dans cette maison pendant que la mère était encore enceinte. Elle me raconta aussi que quelques semaines plus tard, elle remarqua que la famille Dausky fermait toute la maison, volets y compris. Et quand cela était fait, ils étaient partis ensemble, la petite dans leur bras, à cheval. Elle n’avait pas cherché à savoir pourquoi ils étaient partis mais, elle vit avec horreur trois jours plus tard, des gardes impériaux arrivés avec des torches et brûler entièrement la maison… Et c’est tout ce qu’elle me raconta sur cette maison. Puis, elle se releva et me dit :

- « Reste ici, je voudrais te montrer quelque chose… »

J’obéis sans hésiter en restant ici, assise sur ma chaise, à attendre sagement ce qu’elle allait me montrer. Et quand elle revint, elle tenait dans sa main une petite boîte.

- « Je ne voulus pas l’ouvrir tout de suite quand ta mère me l’a donné. Cette boîte t’appartient, et c’est donc à toi de le faire… »

Je pris alors délicatement la petite boîte dans mes mains et l’ouvris. À l’intérieur se trouvait un beau collier en argent, avec un pendentif. Ce dernier pouvait s’ouvrir, et quand cela était fait, je vis avec joie une toute petite photo de mes parents, tenant un bébé dans les bras. Des larmes coulèrent alors de mes yeux, voyant enfin à quoi ressemblaient mes parents. Lorsque je l’avais ouvert, il y avait un petit papier qui était tombé du pendentif. Je le ramassais sur le sol et le dépliai. Un seul mot était marqué : « Yalvin » … Yalvin… Je pensais que c’était le nom d’une île et je courus ouvrir ma carte pour en être sûr. Et effectivement, Yalvin était une grande île qui se trouvait à l’Est de Zagorne…

- « Je dois y aller ! Peut-être que mes parents sont encore là-bas ! »

La vieille femme restait silencieuse, me regardant en me souriant. Je me relevais, mit le collier autour de mon coup. Je remerciais la femme de m’avoir donné ces précieuses informations et quittai aussitôt l’endroit pour me diriger vers ma prochaine destination, Yalvin…

Cela faisait un bon moment qu'Arwen trainait dans le coin. Elle découvrait la région et ses alentours avec curiosité et fascination. Elle se surprenait à apprécier la morsure du froid sur son visage. Un froid intense qu'elle n'avait jamais connu jusqu'alors.

Elle cueillait des plantes, les testait, les observait. Se délecter du paysage.
Elle se rendait compte peu à peu de l'autonomie qu'elle avait acquis. Elle se nourissait de fruits, de raçines, de baies. Personne ne savait faire une cabane en si peu de temps comme elle. Même si le village lui manquait terriblement.
Aprés son apprentissage auprés la vieille femme, qui était devenue au fil du temps une sorte de professeur, elle avait tout de suite décidé de se diriger vers Thran'Rei.
C'était pour elle une sorte de grande aventure.
Elle aimait découvrir et apprendre, toujours plus.

Mais la solitude commençait à lui peser. Elle ne trouvait les habitants de la région peu aimable. Peut être avait elle une attitude trop excentrique pour eux ?


Quand au détour d'un chemin elle aperçut une jeune fille aux cheveux flamboyants et aux yeux d'un bleu profond. Arwen sut tout de suite qu'elle était différente de ceux qu'elle avait croisé. Elle avait l'air triste et pensive.

Arwen s'approcha discretement. Elle sortit une magnifique fleur rose et mauve qu'elle avait cueilli un peu plus tôt et lui tendit.

- Elle est pour toi. Elle représente le feu et l'eau. Le feu symbolise la colère qu'on a en soi et l'eau la sénérité. A propos, on m'appelle Arwen.

RP abandonné.