Compétences :- Lecture mentale : 0
- Détection spirituelle : 1
- Attaque mentale : 0
- Défense mentale 0
- Manipulation : 9
Prédilection : Repousser l’attention des autres esprits. (Empêche les autres de le remarquer ou de faire attention à lui. Même les personnes qui le remarquent l’oublient rapidement dès qu’elles le perdent de vue).
PhysiqueD’aspect général, Ventus est un jeune homme de taille moyenne et de bonne constitution. Sans être très musclé, une activité physique régulière lui a assuré un corps souple et en bonne forme.
Pour ce qui à trait à son visage, Ventus n’est pas particulièrement beau, mais il n’a pas matière à se plaindre non plus. Il possède des cheveux châtains semi-longs et une paire de pupilles bleues sombres. Ventus a l’habitude de remettre rapidement ses cheveux en ordre après le réveil mais n’accorde pas une grande importance à son apparence extérieure du moment qu’il reste présentable. Il ne se rase pas chaque jour et as donc souvent un début de barbe sur ses joues.
CaractèreVentus n’est pas un lâche, loin de là, mais ce n’est pas un héros de film américain : il n’est absolument pas disposé à sacrifier sa vie pour une cause quelconque. Dans un combat, mieux vaut sauver sa vie que mourir pour la beauté du geste, quitte à fuir ventre à terre. L’honneur ne sert à rien aux morts.
Dans la vie de tous les jours, Ventus admet comme un principe que d’aider son prochain s’échine à aider les autres du mieux qu’il peut. Il fait facilement confiance et n’est pas rancunier. Si un inconnu lui demande service, il acceptera même au risque de se faire arnaquer, car il craint trop de refuser son aide à une personne réellement dans le besoin.
Ventus croit que tous les hommes sont ses égaux. Et même s’il a du mal à réprimer le sentiment de supériorité qui naît en lui face à certaines personnes, c’est la ligne de conduite qu’il se fixe. Selon lui, la vie fait que l’on est fatalement hypocrite à un moment ou à un autre, mais il tente de réduire cette hypocrisie au minimum. Il est également parfois contraint au mensonge, mais tente d’en user le moins possible. En somme, Ventus s’entoure de principes qu’il s’acharne à suivre du mieux possible pour se sentir en bonne conscience.
Par ce qu’il méprise la facilité, Venus est un optimiste. Rien de plus facile que de se complaire dans son pessimisme. Le véritable défi est d’œuvrer soi-même pour que les choses s’améliorent.
Par ce qu’il apprécie la simplicité, il recherche les plaisirs de la vie, ces choses toutes simples qui rendent les gens heureux : La vie de famille, un bon délire entre potes, une sieste dans l’herbe…
Enfin, Ventus accorde une grande importance aux relations qu’il partage avec ses amis ou sa famille. Il a peu de « potes », surtout de véritables amis. Il pense que les autres sont ce qu’il a de plus précieux et ne se ménage pas pour préserver ces liens.
Histoire :Ventus Louis Elwing est un humain de la Terre, né dans la cité de Tolvallis sur le continent de Telluria. Il est âgé de vingt-six ans au moment où commence notre histoire. Ventus occupe un poste de technicien sur le Séquoia, vaisseau spatial échoué au milieu de la ville. En fait, son job consiste généralement à réparer des circuits usés et à changer certains composants électroniques de l’alimentation (le plus souvent en rampant dans d’interminables conduits à travers tout le vaisseau). Il est assez qualifié dans son domaine, mais il serait incapable de construire lui-même des appareils électroniques (Il n’est pas artificier).
Il a une compagne, Laure, et une petite fille de quatre ans nommée Thia. Laure travaille comme institutrice à l’école primaire de Tolvallis. Ils habitent tous les trois une maison près du fleuve, non loin de l’école mais plutôt éloignée du vaisseau.
Partie I - Rencontre25 Sonedra 2267 – 14h : 47
Les humains de la terre parlent Anglais entre eux, mais connaissent parfaitement la langue de base de Neïliona.
Cling clang ! Cling clang ! Le vacarme provoqué par le pas précipité d’une soixantaine de petits pieds sur le plancher de métal résonnait à travers les couloirs, annonçant l’approche de la petite troupe à travers tout le vaisseau.
- Restez près de moi les enfants ! Jim, reviens avec les autres ! La jeune femme qui menait le groupe avait du mal à contenir la masse d’enfants derrière elle, tournant sans arrêt la tête pour qu’aucun de ses élèves n’ait le temps de disparaître par l’une des nombreuses issues croisant leur route.
Le brouhaha parvint rapidement aux oreilles de Ventus et de son collègue, occupés tous deux à rebrancher un câble électrique dans un étroit conduit de l’étage inférieur.
- Qu’est-ce que c’est que ce bordel ? Gueula William, le collègue et supérieur hiérarchique de Ventus.
- Je crois que…
- Maintiens ce foutu câble en place ! Confinés, épuisés et ruisselants de sueur, la situation ne pouvait pas être plus stressante pour les deux hommes.
- Désolé ! Répondit précipitamment Ventus en affirmant sa prise sur le câble d’alimentation pour que son collègue effectue la réparation.
- Tu disais ? William n’était pas seulement le supérieur de Ventus, c’était lui qui lui avait appris le métier sur le terrain, lorsqu’il avait été embauché à dix-sept ans comme apprenti technicien sur le Séquoia. C’était un homme d’une cinquantaine d’années, d’apparence toujours grincheux, mais que Ventus avait appris à apprécier.
- C’est certainement la sortie annuelle de l’école primaire.
- Quelle sortie ? Personne ne m’a prévenu qu’une bande de gosses allait débouler et mettre la merde dans notre travail ! Ils vont m’entendre ces cons de la direction ! En réalité, les membres du personnel étaient toujours prévenus au moins une semaine à l’avance, mais le vieux William faisait mine de ne jamais s’en souvenir.
Cette sortie à l’intérieur du vaisseau avait lieu dans la grande médiathèque. Les jeunes élèves étaient conduits en ces lieux pour visionner des films et écouter des enregistrements sur l’histoire de l’humanité, afin de montrer aux jeunes terriens quelles étaient leurs racines et garder ainsi un souvenir de la Planète Mère.
Le communicateur de William se mit soudain à grésiller avant de laisser entendre la voix claire de l’un des standardistes du vaisseau.
- Problème à la médiathèque. Un membre du service technique est requis sur place.
- Vous croyez qu’on a que ça à foutre ?! Hurla William dans le communicateur avant de couper la liaison. Ven’ vas-y j’ai presque fini ici.
- Ok boss ! L’intéressé rampa rapidement en sens inverse jusqu’à l’ouverture. Il se laissa tomber avant de se rattraper lestement sur le sol avec un petit bruit métallique. Enfin un peu de fraîcheur, pensa t-il en remplissant ses poumons d’air climatisé.
Ventus arriva dans l’immense salle après avoir gravi les cinq étages qui l’en séparaient. Là, une multitude d’écrans de tailles variées éclairaient le visage d’une trentaine d’enfants de tailles toutes aussi variées (mais tout de même inférieures à un mètre soixante). Une jeune femme, qui devait avoir une vingtaine d’années, était affairée avec trois enfants près d’une grosse machine au centre de la pièce.
- Bonjour, je m’appelle Ventus Elwing, je suis technicien à bord du Séquoia. On m’a dit que vous aviez un problème.
- Bonjour, répondit la jeune femme avec un sourire, Laure Northman, enchantée. Je n’arrive pas à faire fonctionner le projecteur holographique… Je crois qu’un de mes élèves a fait une fausse manœuvre et la machine s’est bloquée.
- C’est pas moi, m’sieur ! J’ai appuyé sur « allumer » mais ça a rien fait ! Répondit l’intéressé.
- Comment tu t’appelles petit ? Demanda Ventus en commençant à examiner l’appareil.
- J’m’appelle Tom.
- Eh bien Tom, je te rassure : tu n’y es pour rien. Il faut juste configurer la machine avant de l’allumer. On a du vous l’expliquer, non ? demanda t-il en s’adressant à l’institutrice.
- Oui, mais… Je suis nouvelle et c’est Mme Anjell qui le fait habituellement. Pour une fois que cette veille sorcière tombe malade, il faut que ce soit le jour de la sortie…
- Ah oui, je me rappelle d’Anjell, déclara Ventus en riant. C’est encore elle la directrice ? Elle m’a terrorisé pendant toute l’école primaire : « Qu’est-ce que tu fais ? » « Touche pas à ça ! » « On ne monte pas sur les bancs ! »... À mon époque les élèves la fuyaient comme la Mort.
- Elle est encore là répondit la jeune femme avec un sourire triste. Et elle terrorise même les enseignants... À peine eut-elle terminé sa phrase que Ventus termina la configuration et activa le projecteur.
Une lumière s’alluma au centre de la médiathèque et, progressivement, une sphère lumineuse se dessina dans l’air au dessus d’eux. Les continents prirent forme peu à peu jusqu’à dessiner une vue très précise de la planète Terre vue depuis l’Espace.
- Et voilà, déclara Ventus avec un sourire, le berceau de l’humanité ! Une série de « ooooh » et de « aaaah » s’élevèrent parmi la foule d’élèves à l’apparition de l’hologramme. Une voix enregistrée se déclencha simultanément en fond sonore : « La planète Terre est le monde qui a vu naître la race humaine. Au début du XXIIe siècle, elle comptait neuf milliards d’habitants répartis sur cinq continents… »
- Merci beaucoup, soupira Laure en s’affaissant sur un siège.
- Pas de quoi, répondit Ventus tout en regardant la lente rotation de la planète. Tous les enfants avaient tourné la tête vers le projecteur et observaient maintenant un silence parfait, écoutant la voix enregistrée présenter la planète Terre.
- Ils se tiennent enfin tranquilles, c’est pas trop tôt…
- Je les comprends. C’est la première fois qu’ils voient un hologramme.
- Si je pouvais en avoir un sous la main en permanence ça m’aiderait à les tenir en place…
- Ils sont vraiment si insupportables que ça ?
- Non, juste excités par la sortie. D’habitude ils se tiennent à carreau à cause de la directrice. J’ai eu un mal fou à les amener jusqu’ici toute seule et ce sera la même chose pour les ramener dans deux heures…
- Dans deux heures j’aurais fini mon service. Si vous voulez, je pourrais vous aider à les ramener : j’habite au bord du fleuve, pas très loin de l’école primaire.
- J’accepte volontiers, mais vous allez regretter de me l’avoir proposé, promit-elle avec une lueur sadique dans les yeux.
Effectivement, Ventus en a solidement bavé ce jour là. Mais ramener la horde de minots déchaînés dans leur école lui a donné l’occasion de connaître Laure.